SPRINGBOARD - YOUR NEW EXPERIENCE !

Rédigé par Hugo Roch et Camille Maurice 


Annoncée en 2018, Springboard la « New UX » (nouvelle interface utilisateur) d’Anaplan a été LA nouveauté de la fin d’année 2019. Anaplan compte, avec cette nouvelle interface, répondre aux principales attentes de ses clients et réinventer son ergonomie. C’est globalement mission accomplie avec une interface complètement revue et une application mobile (iOS et Android) qui nous donnent l’impression de faire face à une toute nouvelle solution. Mais alors, simple rafraîchissement cosmétique ou réelle transformation ? Quelles nouvelles fonctionnalités ? Comment mettre les choses en place pour en tirer pleinement parti ?

 

A travers une série de plusieurs articles, nous allons chercher à répondre à ces questions. Mais d’abord, nous allons nous concentrer sur la version web de l’interface.


NEW UX – NEW EXPERIENCE

 

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Figure 1 : « Apps », la nouvelle page d’accueil des utilisateurs finaux.

Pour un habitué, dès le premier regard, il est facile de s’apercevoir que l’interface utilisateur a été entièrement repensée.

D’ailleurs, pour accéder à cette New UX, vous devrez passer par une nouvelle fenêtre intitulée « Apps ». Vous pourrez, à partir de là, mettre à disposition le contenu à destination de vos utilisateurs sous forme d’App (un ensemble d’écrans dans lesquels il est possible de naviguer et d’interagir avec les données).

Ce qui pourrait ressembler à ça :

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Figure 2 : « Board », un Tableau de bord pour mettre en avant vos données.

 

En langage technique, on utilise le terme « Page », qui, en comparaison à l’interface classique, correspondrait à un Dashboard. Nous verrons plus loin dans l’article que ces « Pages » sont de deux types (« Boards » et « Worksheets ») afin de répondre spécifiquement aux besoins des utilisateurs. Pour faire parler vos données, vous utiliserez désormais des « Cards ». Différents types existent et vous permettront d’illustrer la data (nous y reviendrons ultérieurement également). Créez plusieurs « Pages », connectez-les et organisez-les au sein d’une même App, donnez les droits d’accès à vos utilisateurs et hop le tour est joué, à vous la puissance de la New UX !


BOARD VS WORKSHEET

Comme évoqué précédemment, cette nouvelle interface est construite sur le principe de Pages, et plus précisément de « Boards » ou « Worksheets ». Nous allons maintenant vous expliquer quand les utiliser, et quels sont leurs apports en termes de restitution.

BOARD

Vous privilégierez un Board si vous devez proposer quelque chose de visuel, synthétique. L’objectif est de permettre une analyse rapide, en un coup d’œil à l’aide des différents graphiques ou autres éléments proposés par la solution. Son contenu est basé sur des Cards : du texte, des images ou encore des graphiques, chacune doit pouvoir apporter une analyse spécifique, une valeur ajoutée différente et faciliter la lecture de l’information pour l’utilisateur.

Par exemple, si vous souhaitez mettre en place une application du type inventaire ou suivi de stocks, vous pouvez gérer des images par produit. Grâce à un sélecteur sur une liste de produits, les images se mettront à jour à chaque élément. Autre exemple, si vous devez mettre en place un suivi de performances pour un service, vous privilégierez l’usage de graphiques et de KPIs.

Vous pouvez faire aussi une analyse imbriquée grâce à l’usage des quick links. En effet, utilisez des graphiques pour illustrer des données, mais également leurs titres afin d’y insérer un lien vers une nouvelle analyse plus détaillée par exemple.

Quant à la saisie sur cette nouvelle UX, elle n’est pas automatiquement disponible. L’administrateur en charge de la construction de l’application pourra choisir les éléments où l’utilisateur final aura les autorisations nécessaires.

L’exemple de Board ci-dessous met en avant les performances des magasins d’une enseigne. Sur la partie gauche, vous retrouvez le logo de l’enseigne et 3 indicateurs que l’on souhaite mettre en avant, dans notre exemple le chiffre d’affaire, la marge, et le nombre de produits vendus. Au centre se trouve l’information principale illustrée par un graphique. Enfin à droite, vous pouvez consulter d’autres informations comme les quantités vendues vs un prix de vente moyen, ou encore le trafic magasin.

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Figure 3 : exemple d’un tableau de pilotage des performances magasins.

A priori, le Board a réponse à tout, n’est-ce pas ? Eh bien non, si vous souhaitez restituer de larges tableaux, il est préférable de s’orienter vers un Worksheet !

WORKSHEET

C’est grâce au Worksheet que vous pourrez mettre en avant de larges tables de données. Vous pourrez y faire des analyses, tout comme de la saisie. En bref, c’est ici qu’un utilisateur va pouvoir approfondir et examiner en détail ses jeux de données.

A droite de l’écran, Anaplan permet d’insérer des éléments supplémentaires afin d’illustrer vos données ou d’insérer des liens vers d’autres pages de votre application pour une navigation plus fluide.

Pour illustrer ce point, nous avons dans la Worksheet ci-dessous, rappelé une table des taux de changes moyens par monnaie courante. Afin d’illustrer ce contenu, nous avons inséré un graphique sous forme de courbe pour traduire visuellement la tendance du taux de change dans le temps.

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Figure 4 : “Worksheet”, la seconde alternative de mise en forme des données.


THE USE OF CARDS

L’utilisation des « Cards » dans la nouvelle interface est un point central de la modélisation. Les fonctions Boards et Worksheets s’appuient sur leur utilisation pour mettre en avant, illustrer des jeux de données. A ce jour, il en existe 7 que vous pouvez manipuler pour créer du contenu dans vos applications.

 

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En illustration, voici ce que cela pourrait donner :

 

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Dans la rubrique « Tips », une bibliothèque nommée « Card Template » est mise à disposition. Vous pouvez ainsi sauvegarder un élément qui s’avère être récurrent dans votre application, afin de l’utiliser à plusieurs reprises, sans devoir systématiquement refaire le paramétrage.


MELTONERS FEEDBACKS

Puisque nous sommes déjà plusieurs MeltOners à avoir manipulé cette nouvelle interface pour nos clients, nous profitons de cet article pour vous faire un petit verbatim des retours de nos consultants :

Marion Baptiste – Consultante Anaplan.

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J’aime beaucoup l’interface ! C’est le point sur lequel Anaplan devait s’améliorer selon moi. L’accessibilité et la facilité de navigation sont aussi des arguments de poids pour la prise en main de nouveaux utilisateurs. J’apprécie également la diversité des mises en forme de la data, avec une mention spéciale pour le KPI qui est quelque chose qu’on ne pouvait pas exploiter auparavant ! J’aurais aimé aussi pouvoir créer un type de page d’accueil pour optimiser la navigation au sein d’une application.

 

Hugo Roch – Consultant Anaplan.

article Image8La maniabilité de l’interface et la simplicité d’insertion d’éléments sont mes arguments en faveur de cette UX. La navigation est naturelle, intuitive ce qui manquait à l’expérience utilisateur précédemment. J’aime particulièrement l’application mobile. A terme, je pense qu’elle peut devenir un atout considérable pour tous, surtout depuis la dernière mise à jour et la possibilité d’éditer la data ! Seul bémol sur les filtres qu’on ne peut pas séquencer à l’heure actuelle. La page d’accueil comporte des informations qui me semblent peu utiles, comme l’onglet « Most Recent ».

 

Camille Maurice – Manager et Master Anaplanner.

article Image9Je pense que la nouvelle UX apporte un coup de frais indispensable à l’ergonomie Anaplan, malgré quelques évolutions encore attendues concernant des fonctionnalités déjà présentes sur l’interface classique. Dans l’ensemble, l’interface est bien plus moderne, la navigation simplifiée et native. On apprécie le fait de ne plus avoir besoin de créer des actions pour mettre à jour des Dashboards. J’ajouterai à cela la possibilité de saisir via un formulaire, ou encore accéder aux données de plusieurs modèles via une seule app. Cela ouvre de nouvelles possibilités comme un cockpit exécutif ou du pilotage transverse par exemple. En bref, une transformation plus que bienvenue !

 


En conclusion, cette nouvelle UX valait l’attente. Anaplan a su écouter ses clients et partenaires pour apporter non seulement un coup de frais visuel, mais aussi une ergonomie et des fonctionnalités revues en profondeur, à tel point que l’on a l’impression d’être face à une nouvelle solution !

Les mises à jour sont régulières – 4 nouvelles fonctionnalités ont été livrées pendant la rédaction des articles ! – et de nombreuses améliorations restent à venir : nouveaux visuels (nuages de points, cartes, KPIs enrichis, …), nouvelles fonctionnalités (nous attendons de pied ferme l’intégration des fonctions de chat collaboratif et d’analyse prédictive).

Dans les prochains articles, nous aborderons en détail les fonctionnalités de l’app mobile Anaplan ainsi que les bonnes pratiques de modélisation dans cette nouvelle UX.

Keep tuned !

Vous utilisez déjà Anaplan, et vous souhaitez en savoir davantage sur les méthodes pour basculer sur la nouvelle interface ? Nous sommes disponibles pour vous accompagner. Pour cela n’hésitez pas à nous contacter cmaurice@meltone.com et hroch@meltone.com.


Point de vue d'un MeltOner sur la convention USF 2019 !

Pour la seconde année consécutive, MeltOne a participé au salon de l’USF qui s’est tenu pour sa 29ème édition à Nantes les 09 et 10 Octobre derniers. L’occasion de rappeler les enjeux et les objectifs de ce salon, désormais incontournable pour les parties prenantes de l’écosystème SAP.

L’USF, l’Association des utilisateurs SAP Francophones, c’est aujourd’hui plus de 3000 adhérents dans ses rangs, les trois quarts issus d’entreprises présentes au CAC40, et qui représentent un large spectre de plus de 450 entreprises (dont 6 sur 10 utilisent SAP). Cela démontre de l’importance du réseau de l’association qui continue de croitre au fil des ans.

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Si l’on regarde plus précisément au niveau des chiffres, la convention 2019 a dépassé les 1500 participants uniques sur les 2 jours du salon avec notamment la tenue de 75 ateliers et la présence de 92 exposants.

Au fil de ces deux journées, adhérents et exposants, ont pu se rencontrer librement afin de partager autour de leur expérience, expertise et attentes en ce qui concerne SAP mais également sur les solutions standards et de niche, périphériques à SAP : migration vers S4, sécurisation/traitement des données, Robotisation, Digitalisation factures, GRC, EPM, Prédictif… autant de domaines couverts par différents acteurs d’un marché ultra concurrentiel en plein renouveau grâce aux technologies de demain.

Comme à son habitude, le salon est l’occasion de mettre en avant une problématique à la fois contemporaine et technique qui vise à mettre en avant la faculté des systèmes d’information à répondre à de nouveaux enjeux fonctionnels et technologiques.

Cette année c’est l’IA qui aura été mise à l’honneur avec pour thème : L’IA, nouveau vecteur de la transformation des métiers.

L’Intelligence artificielle est présente dans nos vies quotidiennes (Facebook filtre les contenus d’importance à afficher sur nos pages, Google Traduction embarque un OCR qui reconnait et traduit un texte en direct, Amazon suggère des achats par rapport à nos habitudes de consommation…) et plus tangible au sein des entreprises qui commencent à s’y intéresser fortement, percevant les effets bénéfiques  sur la performance et la productivité globale que peut permettre le développement de cette technologie (RPA, automatisation du rapprochement fournisseurs, chatbot évolués, dashboarding à la volée..) au niveau des métiers et des processus d’une organisation sur des tâches plus ou moins complexes ou répétitives.

Les récents rachats de SAP avec notamment Qualtrics (Gestion de l’expérience client, les fameux ‘X-data’), Recast.AI (plateforme de création d’interfaces conversationnelles) et Contextor (outil RPA) démontrent de la volonté toujours plus importante pour SAP de s’investir dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Et comment ne pas mentionner SAP.iO Foundry, véritable accélérateur de startup qui s’appuient sur l’innovation et sur l’intelligence artificielle pour apporter des réponses concrètes à des use cases métiers poussés par leur clients SAP. On peut citer Heuritech qui permet la reconnaissance d’images et qui s’appuie sur des algorithmes afin de faire ressortir une prédiction des phénomènes de mode sur les 6 à 12 mois à venir ou encore Qopius qui scanne automatiquement les rayons pour corriger les ruptures de stock en magasin.

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Les grands points à retenir

Les différentes sessions plénières organisées la première journée ont voulu mettre en avant le caractère incontournable de l’intelligence artificielle dans une ère où digitalisation et machine-learning sont vus comme les piliers disruptifs d’une nouvelle économie numérique à venir. La venue d’un ancien officier du RAID pour expliquer comment l’IA pourrait aider grandement à la décision dans une négociation avec une prise d’otage en est l’exemple. La machine pourrait être mieux à même de distinguer des émotions sur un visage humain (même imperceptible) afin de déceler des éléments exploitables et contextualisés à la prise de décision, évidemment critique dans ce genre de situation.

Autre exemple du même acabit avec la venue de Julia de Funes, philosophe du management, qui a pitché sur le conformisme du management actuel de nos entreprises, trop procédurier, trop traditionnel et finalement peu créatif. Dans ce constat, l’IA pourrait accompagner la procédure en permettant de prendre de la hauteur, de réfléchir et de pousser la réflexion à plus grande échelle.

L’Intelligence Artificielle n’était finalement pas la seule présente au salon puisqu’une grande partie des ateliers organisés par SAP, notamment le deuxième jour, a tourné autour de la migration vers S/4 et de la roadmap SAP.  A cet effet, Gérald Karsenti, PDG SAP France, a rappelé la deadline date butoir de 2025 comme date de fin de maintenance du traditionnel SAP ECC6.

Après cette date plus aucune maintenance ne sera assurée par SAP. Cette annonce a soulevé quelques interrogations des clients qui peuvent parfois avoir des complexités à justifier un ROI pour un changement de leur base actuelle. La solution passe peut-être dans l’approche pédagogique de ce changement de système et des bénéfices pouvant être attendus d’une base commune et unifiée sous un même système S/4HANA (alignement stratégique, accès facilité à la donnée, peu ou pas de réplication, temps de traitement raccourcis, clôtures accélérées..). On peut également noter que les migrations selon une approche Brownfield, sans procéder à une nouvelle implémentation, et sans perturber les processus métiers existants, peut également être une solution avec des outils de migration qui sont maintenant à maturité. SAP offre à cet effet plusieurs scénarios de migration pour les clients qui souhaitent faire une montée de version de leur base sous S/4HANA et conserver l’existant.


MeltOne sur un nuage…

Cette année MeltOne est monté sur scène pour un retour d’expérience avec son client Veepee, que nous remercions chaudement au passage pour sa participation, anciennement connu sous le nom de vente-privee.com.

Le REX avait pour sujet la mise en place d’un système Core Model Finance SAP sur une base S/4HANA Public Cloud ou appelé MTE (Multi-Tenants). L’occasion de démontrer de notre savoir-faire et de faire un retour d’expérience détaillé sur un des premiers projets français à tourner sous cette configuration, et qui est maintenant live sur plusieurs entités du groupe.

L’occasion également de répondre aux multiples questions de ceux, toujours plus nombreux, qui s’intéressent à ce mode de déploiement qui permet de raccourcir les temps projet et les couts d’implémentation d’une solution SAP en privilégiant une approche agile et une standardisation des processus opérationnels (avec une liberté plus ou moins importante de personnalisation) selon la méthodologie Fit to standard.

Cette solution en Public Cloud a notamment permis de répondre aux enjeux multiples de notre client qui souhaitait construire une solution évolutive, s’intégrant facilement dans un paysage applicatif existant tout en permettant une harmonisation des processus métier de la Finance et une couverture opérationnelle large afin notamment d’améliorer les temps de clôture du groupe.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’information sur ce sujet ou si vous souhaitez qu’on réponde à vos éventuelles questions sur un passage sur une solution S/4HANA qu’elle soit on premise ou dans le cloud.

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Merci à l’USF et à la ville de Nantes de nous avoir accueilli et à l’année prochaine à Bordeaux pour fêter les 30 ans du salon !

Retrouvez l’ensemble des offres MeltOne sur notre site internet : http://www.meltone-advisory.com

  • Smart ERP : SAP S/4 HANA, Simple Finance/Logistics, Central Finance
  • Performance Management: SAC Planning, SAP FC, SAP BPC, Anaplan, Tagetik
  • Data & Analytics : SAC, Tableau, Power BI, Looker
  • RPA & Prédictif : Contextor , UiPath & SAP Predictive Analytics
  • Pilotage projet: Mission de cadrage, Conseil et Pilotage projet, Mission accompagnement AMOA

Vous souhaitez en savoir plus et estimer votre degré de maturité pour une bascule sur S4 ? MeltOne peut vous aider, n’hésitez pas à nous contacter.


S/4 HANA et la migration de données

Rédigé par Julien Assous


Un nouvel article de notre série S/4 Hana qui apporte un éclairage sur le chantier de migration de vos données. Un projet à part entière !

Depuis le lancement de sa suite S/4HANA, SAP met à disposition un nouvel outil pour la migration de données, le SAP Migration Cockpit. Initialement, cet outil a été pensé pour assister les utilisateurs dans leur migration vers SAP S/4HANA Cloud Edition. Dans ce contexte de Greenfield vers l’édition cloud, le SAP Migration Cockpit est l’unique outil de migration disponible.

Mais SAP n’a pas arrêté d’enrichir les fonctionnalités de cet outil, tant et si bien que depuis la sortie de la version 1610 de S/4HANA, les utilisateurs qui choisissent l’édition On-Premise peuvent aussi en bénéficier. Et pour cause, ce Migration Cockpit, dont le code transaction est LTMC, va à terme totalement remplacer l’outil historique pour la reprise de données, LSMW (Legacy System Migration Workbench). Au fil des mises à jour, il permet de migrer un éventail de données de plus en plus large. Ci-dessous, la liste des données couvertes par l’outil à l’heure actuelle (S/4HANA 1809) :

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1- La Migration de Donnée à la sauce Fiori

Quelles sont les nouveautés ? Tout d’abord, le Migration Cockpit est entièrement basé sur la nouvelle interface utilisateur Fiori, fer de lance de la suite S/4HANA.

D’un point de vue ergonomique, il faut avouer que ce nouvel outil porte bien son nom de « cockpit ». Les écrans Fiori regorgent d’indicateurs en tous genre, on y trouve un panel complet de différents statuts d’avancement pour les projets de migration, des barres de progression à chaque exécution d’un programme, chaque objet de migration est associé à une documentation plutôt utile (règles de gestion, dépendances aux autres objets de migration…), et tout cela en restant assez joli et lisible pour l’utilisateur. C’est une belle avancée en comparaison de LSMW, dont l’interface « âgée » était pour le moins avare en information.

D’un point de vue technique, il faut noter que ces écrans Fiori ne sont accessibles que depuis un navigateur Web. Par conséquent, les utilisateurs de la version On-Premise de S/4HANA devront disposer de l’infrastructure nécessaire pour accéder au Migration Cockpit. À défaut, ils devront se reporter à LSMW, qui reste utilisable dans S/4HANA mais n’est plus maintenu par SAP.

Mais les nouveautés de ce Cockpit ne sont pas seulement ergonomiques, elles ont aussi un réel attrait méthodologique.


 

2- La Reprise de Données Simplifiée et Rationalisée

En effet, le Migration Cockpit limite efficacement le risque d’erreur à travers différents contrôles opérés nativement. Désormais, les Template de reprise des données (tableurs où l’on va saisir les données à créer) sont conçus et mis à disposition directement par SAP, et ce pour chaque objet de migration (Capture 1). Ils contiennent la liste de tous les champs standard et comportent même quelques règles de gestion bien utiles : il y est indiqué si un champ est obligatoire ou facultatif, la mise en forme des dates est directement assignée aux cellules… Il ne reste plus qu’à remplir et à charger.

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Une fois les données uploadées dans l’outil, elles sont analysées. La suite du processus diffère de l’outil historique LSMW. Dans l’ancien outil, le mapping entre les données sources (Legacy) et les données cibles (SAP) était paramétré manuellement par l’utilisateur. Certes, cela permettait une certaine liberté, notamment grâce à la possibilité d’ajouter des lignes de code Abap, le langage SAP, pour par exemple, gérer des différences de format. Mais cette étape était aussi facteur de risque car souvent trop complexe, peu réutilisable et s’appuyait sur une technologie ancienne.

Avec le Migration Cockpit, le mapping entre les valeurs saisies et les champs paramétrés dans SAP se réalise automatiquement. Toutefois l’utilisateur garde un droit de regard, puisqu’il doit confirmer manuellement que ce mapping est correct (Capture 2). En somme, une des étapes les plus complexes de la reprise de donnée s’effectue désormais en quelques clics sans erreur aucune.

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Capture 2

La technologie de reprise a été rationalisée. Les programmes de migration sont désormais tous de même nature. Les méthodes de reprise hétérogènes de LSMW (Direct input, Recording, Idoc…) cèdent la place à une panoplie de programmes BAPI standard, chacun dédié à un seul objet de migration, et tous exécutés en arrière-plan. Une même transaction, SM37, peut maintenant servir à vérifier leur bon déroulement. Si nécessaire, ces programmes peuvent être consultés via l’unique transaction LTMOM. Ainsi, les utilisateurs les plus avancés peuvent récupérer des informations utiles depuis une poignée d’écrans synthétiques, quel que soit le projet.


 

3 – La Modularité du Migration Cockpit

La liste des objets gérés par le Migration Cockpit constitue déjà un catalogue assez complet, notamment depuis la version 1809. Toutefois, si elle ne couvre pas tous les besoins, les utilisateurs des versions S/4HANA On-premise ou S/4HANA Cloud (exclusivement sur un cloud privé) disposent de plus amples possibilités grâce au Migration Object Modeler. Cette fonctionnalité accessible par la transaction LTMOM peut être utilisée pour gérer des objets absents de la liste. Elle permet aussi de personnaliser des programmes standards existants. Cependant, dans ce cas, seul l’ajout de nouveaux champs est permis, la suppression ou modification des template standard existants n’est pas possible (Capture 3).

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Capture 3

Simplifié, relooké et standardisé, tout en restant personnalisable, ce Migration Cockpit constitue donc un atout d’envergure de la suite S/4HANA.

Etes-vous prêt à passer à S/4 ?

Vous avez besoin d’assistance pour réaliser une migration de données réussie ? Vous recherchez une expertise sur SAP S/4HANA ?  Fort de son expérience en matière de Migration de Données, aussi bien dans un contexte de déploiement de Core-Model ou d’implémentation S/4HANA sur un Greenfield, MeltOne Advisory peut vous aider à mener à bien vos projets. N’hésitez pas à nous contacter sur notre boite email : contact@meltone-advisory.com (adresse également disponible sur notre site internet). Nous nous ferons un plaisir de vous répondre dans les plus brefs délais.

Rédigé par Julien Assous


Anaplan's CPX2019 ! What's next ?

Rédigé par Camille Maurice 


La crème de la « A team » MeltOne est de retour de San Francisco après un CPX 2019 Anaplan de haut vol ! En plus d’avoir été l’occasion de découvrir la ville et d’échanger avec les équipes Anaplan US, l’événement nous a aussi donné une bonne vision du futur de la plateforme. 



 

Anaplan demain, en mode « Minority Report »

La première journée de Keynotes a été dédiée à la vision du Connected Planning par Anaplan. Portés par leur CEO, Franck Calderoni, trois éléments clés ont été mis en avant :

  • Le Connected Planning : cela a toujours été et reste la principale valeur ajoutée d’Anaplan, porté par le principe agile du « Honeycomb » (nid d’abeille), le connectée planning vous permet un déploiement progressif et interconnecté de vos différents processus métier,

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  • L’intégration « sans friction » qui a pour but de fournir des techniques très simples à mettre en place afin de connecter Anaplan à l’ensemble de vos systèmes d’information et/ou de collecter vos données,
  • L’intelligence artificielle et machine learning : Dans la continuité de l’Optimizer Anaplan continue d’investir dans l’IA et le ML afin de devenir – plus qu’un outil de collecte et de collaboration – une entité à part entière capable de fournir aux utilisateurs métier des recommandations business pertinentes, de comprendre leurs intentions, et de leur permettre de passer plus de temps sur leurs tâches à réelle valeur ajoutée.

La combinaison de ces trois éléments a permis à Anaplan de nous proposer une vision complète et réellement enthousiasmante de ce que pourrait être le futur de la plateforme : dans une mise en scène, Franck Calderoni, posait directement ses questions à Anaplan, qui la comprenait et lui restituait KPIs et analyses pertinentes, le tout en langage naturel parlé …


Quelles surprises cette année ?!

 Après nous avoir « fait rêvé » du futur, Anaplan a profité de la seconde journée de Keynote pour nous présenter les dernières nouveautés en date et les prochaines qui arriveront progressivement dans les prochains mois.

A travers de nombreux workshops, Anaplan nous a notamment donnée un aperçu complet de ce que fait déjà la plateforme : Optimizer et son algorithme de programmation linéaire (optimisation d’objectifs sous contraintes), AI et ML intégré avec AWS et Google Cloud Platform, …

Enfin, lors de la Keynote principale, « LA » nouveauté, attendue depuis l’année dernière : Springboard, la nouvelle UX (interface utilisateur).

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Son développement n’a demandé pas moins que l’intervention de :

  • 125 clients et partenaires,
  • 259 participants aux activités recherches et développements,
  • 95 clients « bêta » testeur.

L’accent a été mis sur l’ergonomie et « l’app-ification » des modèles : tout est pensé pour qu’un utilisateur lambda puisse se servir intuitivement de ses modèles Anaplan. Dans le prolongement de sa vision « Connected Planning », ces apps pourront regrouper et impact et plusieurs modelés simultanément.

Springboard est déjà disponible pour les partenaires et sera disponible progressivement pour tous les clients d’ici la fin de l’année. Ne manquez pas notre prochain article sur ce sujet dans les prochaines semaines.

Si cette annonce ne nous a pas étonnée, nous avons été agréablement surpris de pouvoir découvrir la future application mobile Anaplan !

Cette application, compatible iOS et Android, permettra d’utiliser la plateforme sur l’ensemble des périphériques mobiles « classiques » (smartphones, tablettes), le tout à travers d’interfaces natives et « responsive ». Seul pré-requis, avoir basculé ses dashboards sous Springboard. L’application sera d’abord disponible en fin d’année en mode bêta avant le lancement dans le courant de l’année prochaine.


What’s next ?

Nous avons donc quitté San Francisco plein d’enthousiasme pour le futur de la plateforme et avec l’impatience de pouvoir tester les dernières nouveautés.

Avec Springboard qui permet de regrouper plusieurs modèles et l’app mobile multi-device, nous imaginons que comme nous, vous vous projetez déjà dans des dashboards exécutifs permettant de bénéficier d’une vision d’ensemble des processus directement sur tablette ! Nous aurons l’occasion très bientôt de tester tout cela dans le cadre du programme bêta mobile auquel nous nous sommes inscris et de partager notre expérience avec vous !

Dans tous les cas, les prochains rendez-vous sont déjà pris : le 16 Octobre 2019 à Paris pour le CPX France et à San Diego le 15 juin 2020 pour le CPX Monde !

MeltOne remercie l’ensemble des équipes Anaplan pour l’organisation et la réalisation de cet événement.

Retrouvez l’ensemble des offres MeltOne sur notre site internet : http://www.meltone-advisory.com. Et pour plus d’informations vous pouvez nous contacter directement sur contact@meltone-advisory.com.


Ask Data – What did you expect ?

Rédigé par Hugo Roch


Depuis le 13 Février dernier, Tableau vous permet d’interroger directement vos données en langage naturel grâce à Ask Data, sa nouvelle fonctionnalité à base de NLP (Natural Language Processing).

Ceci constitue, selon nous, une première étape franchie dans le cadre de la démocratisation de l’analytique. Jusqu’à présent, il était question d’avoir parmi ses équipes un expert en analyse de données ou data scientist, « métier le plus sexy du XXIe siècle » selon la Harvard Business Review. Grâce à cette nouveauté, nul besoin d’un tel titre ou d’être un fin technicien. Dorénavant vous êtes capables d’obtenir une analyse en quelques mots.

Cela signifie exploiter un jeu de données grâce à une question, un énoncé ou encore des mots clés. Nul besoin d’un vocabulaire technique, le langage courant vous suffit. Ainsi vous obtiendrez des analyses visuelles spontanées et adaptées pour répondre de manière précise à votre demande.

Simple vous ne trouvez pas ?

Au-delà de la finalité et l’aisance d’obtention de résultats, quelques éléments doivent être respectés pour utiliser de manière optimale la fonctionnalité Ask Data. C’est ce que nous allons essayer de vous expliquer à travers cet article.


1. Préparer ses données

1.1. Sélectionner vos champs

Pour utiliser Ask Data, la publication d’une source de données est nécessaire. Vous pouvez donc utiliser cette fonctionnalité sur Tableau Server et/ou Tableau Online uniquement (pas d’usage possible avec Tableau Desktop directement).

A noter également tous les éléments d’une source de données non pris en compte par Ask Data.

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1.2. Utilisation du langage naturel

Comme nous l’avons dit auparavant, pour utiliser Ask Data, il suffit de poser une question, suggérer un énoncé. Dans cet énoncé vous allez pouvoir utiliser une ou plusieurs expressions analytiques propre à Tableau.

Les mots clés à connaître pour un énoncé efficace sont les suivants :

  • Agrégations : Par agrégations nous entendons l’usage de « sum », « average », « median », « count », « minimum » ou encore « maximum ». Sachez que vous pouvez également utiliser des synonymes à la place de ces termes comme « mean » pour average ou « cnt » pour count.
  • Grouper : Grouper se traduit par l’usage du terme « by » (« By Region »).
  • Trier : Si vous souhaitez utiliser un tri, alors votre énoncé doit être similaire à « sort shops in alphabetical order ». Trois possibilités de tries s’offrent à vous : « Ascending », « Descending » ou « Alphabetical ».
  • Filtres numériques : Pour utiliser convenablement les filtres, vous devez utiliser les termes « At Least », « At most » ou « Between ». De plus, vous devez savoir que le moteur Ask Data est à même de vous proposer une valeur numérique en fonction de votre énoncé. Si par exemple vous souhaitez afficher un prix minimum (en utilisant donc les mots clés « price » et « at least »), sachez que la barre de recherche vous proposera la valeur minimum disponible dans votre jeu de données
  • Limites numériques : vous devez comprendre par limite numérique, la possibilité d’afficher un « Top » ou un « Bottom ». Des termes comme « high », « low », « highest » et « lowest » sont aussi compris dans le langage Ask Data.
  • Filtres textuels : Afin de filtrer vos données de type dimensions vous pourrez utiliser
    • Is
    • Is not
    • Starts with
    • Ends with
    • Contains
    • Does not contains
  • Filtres Chronologiques : le dernier type de filtre pris en compte concerne les champs date. Pour cela vous pourrez utiliser les termes suivants :
    • In
    • Previous
    • Last
    • Following
    • Next
    • Between
    • Starting at
    • Ending at

Ci-dessous une synthèse du langage à employer dans vos démarches Ask Data.

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2. Mettre en forme votre source de données

Dans la suite de cet article, nous allons vous donner quelques conseils pratiques afin de publier un jeu de données propre, clair et concis. Ainsi, vos utilisateurs finaux pourront obtenir toutes réponses à leurs questions.

2.1. Préparer les données

Pour optimiser vos données et préparer une source de données performante, vous devez anticiper les questions des utilisateurs finaux. En ayant préparer des énoncés et des questions types, vous saurez mieux cerner le contenu de votre source de données.

C’est pourquoi nous préconisons de simplifier cette source de données en ne gardant que les champs nécessaires. Inutile de conserver des champs sans importances ou même cachés. Une attention particulière devra également être donnée à la convention de nommage de vos champs afin que ces derniers soient uniques et facilement identifiables par tous les utilisateurs.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier de donner les accès aux utilisateurs finaux sans quoi, Ask Data ne sera pas exploitable.

2.2. Paramétrage des types de données et leurs formats

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Chaque champ de votre source de données doit être préalablement paramétrer avant d’être utilisé via Ask Data. Cela signifie que vous devez déterminer si vos dimensions sont des chaînes, des nombres, des localisations ou encore des dates. En ce qui concerne les mesures, vous devez préparer la fonction d’agrégations (somme pour des ventes par exemple). Cela optimisera de manière conséquente l’obtention de résultats significatifs pour vos utilisateurs.

Image4En termes de format et dans le but de faciliter les énonciations, il vous est recommandé de choisir les bons formats de nombre afin de répondre à tous les types de besoins (minimum/maximum vs moins cher/plus cher). Également prêter attention aux unités de votre source de données (€, K€, M€).

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2.3. Organiser vos données sous formes de hiérarchies

Cela s’applique particulièrement aux données dates (Années, Mois, Jour) ou de géolocalisation (Pays, Régions, Villes). Il en est de même pour les dimensions fonctionnellement dépendantes (catégorie et sous catégories par exemple). L’utilisateur final aura ainsi accès au drill-down au sein de chaque visualisation.

2.4. Créer des « bin fields »

Ces champs sont intéressants lorsqu’il s’agit de transformer une mesure en dimension. Prenons l’exemple d’une mesure tel que l’âge. Ce champ numérique initialement, pourrait être analysé sous forme de graphique. Donc nous allons créer une copie de ce champ et le transformer en dimension pour effectuer des analyses avec cette dimension, comme l’illustre l’image ci-dessous.

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2.5. Contrôle des noms et identifications géographiques

Afin de ne pas tromper votre utilisateur final et faciliter une bonne expérience, il faut contrôler la plupart de vos intitulés et libellé. Cela est relativement important dans le cadre de données géographiques. Un simple caractère peut parfois changer l’interprétation d’une valeur. Pour les champs avec un intitulé raccourci, ne pas hésiter à mettre un libellé plus complet. Ayez en tête que les utilisateurs finaux n’ont pas forcément le même vocabulaire (exemple : « CustID » peut devenir « Customer ID »). D’ailleurs nous vous recommandons d’utiliser des synonymes (méthodologie donnée ultérieurement), pour anticiper l’utilisation d’autres termes afin d’afficher une dimension ou mesure spécifique.

En revanche, il est déconseillé d’utiliser des noms trop techniques ou précis pour une donnée. Exemple « ventes en 2015 ». Cela peut compromettre les chances de résultats. Pour obtenir ce résultat, il est possible par exemple d’utiliser une agrégation de type somme et un filtre date sur votre mesure « ventes ».

Enfin, Tableau propose un champ standard du type « number of xxx ». Pour optimiser l’expérience utilisateur, n’hésitez pas à renommer ce champ afin donner plus de précisions sur le contenu de votre jeu de données.

De manière générale Ask Data anticipe votre énoncé et vous fera des propositions parmi les champs contenant un terme similaire, et l’utilisation d’une agrégation ou d’un filtre adéquat.

2.6. Création de champs calculés

L’utilisation d’Ask Data ne permet pas de créer des champs calculés en direct. C’est pourquoi nous vous recommandons d’anticiper leur création afin d’enrichir votre source de données et donc cerner un maximum d’énoncés et/ou questions des utilisateurs finaux. Il s’agit par exemple de calculer des taux et ratios (taux de marge, % CA) ou encore des montants TTC si vous n’avez que le HT. Bien sûr, n’ajoutez pas des champs calculés à tout bout de champs, il faut que votre base soit saine et spécifique.

2.7. Agrémenter votre dictionnaire de synonymes

L’utilisateur n’aura sans doute pas le même vocabulaire que vous. Pour pallier à ça, vous avez la possibilité de renforcer le langage en ajoutant des synonymes. Cela vous permettra d’afficher des réponses optimales et surtout cohérentes en fonction des différentes demandes. En termes de mode opératoire, il vous suffit de cliquer sur la flèche noire d’un champ spécifique de votre jeu de données, puis cliquer sur « edit synonyms ». Vous pouvez en ajouter autant que vous le souhaitez tant que vous les séparer d’une virgule !

Conclusion :

Vous l’avez compris, Tableau introduit une nouvelle aire dans l’analytique et l’analyse de données grâce à Ask Data. Cet outil n’est pas simplement utile pour répondre à des questions, mais aussi pour créer des visualisations pour vos dashboards, par une simple demande.

À date seul l’anglais est supporté mais Ask Data gérera très bientôt de nouvelles langues dont le français. La reconnaissance vocale n’est, en revanche, pas disponible.


Etes-vous prêt à passer à la BI Intelligente ?

MeltOne Advisory par le biais de ses experts Data & Analytics peut vous accompagner du cadrage à la mise en oeuvre de Tableau. Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous contacter par email : contact@meltone-advisory.com.


Retour sur l’événement CPX 2019 !

Rédigé par Brice Piquemal et Pierre-Henri Dhenne


MeltOne Advisory, expert en gestion de la performance a participé début juin au dernier événement mondial de notre partenaire Anaplan. L’occasion pour nos équipes de réaffirmer un engagement sans faille auprès de notre partenaire.

Les Américains appellent ça les « take aways », les « fais saillants », Brice Piquemal et Pierre henri Dhenne, nous donnent leur lecture de l’événement.


Retour en images et en mots sur CPX 2019 des 11 et 12 juin à San Francisco ! Les MeltOners ont participé à ce rendez-vous avec l’objectif de partager avec vous cette expérience et les grandes annonces de ce cru FY19.

C’est donc 3 MeltOners qui ont décollé de Paris direction San Francisco le samedi 8 juin. Pour débuter ce road trip américain et lier l’utile à l’agréable, ils ont mis à profit leur week-end pour s’imprégner de la culture locale. Au programme : pièce de théâtre au Beach Blanket Babylon, découverte de Sausalito un petit village de l’autre côté du Golden Gate (en passant par Alcatraz), et match de Baseball pour assister au derby entre les Giants de San Francisco et les Dodgers de Los Angeles.

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Jour 1 : Mardi 11 juin

Le coup d’envoi du CPX 2019 a été donné par son président Franck CALDERONI avec une Keynote axée sur la transformation digitale des entreprises et la planification financière connectée. Anaplan veut réinventer le Business de demain grâce à une compréhension plus mature des processus, à une rapidité dans la prise de décisions, à l’automatisation des tâches et à l’anticipation au plus juste du futur. Lors de cette keynote et durant toute la conférence, Anaplan a mis en avant le concept du « Honeycomb » (nid d’abeille) qu’Anaplan utilise comme exemple pour illustrer le concept de Connected Planning progressif qui a pour objectif à termes d’arriver à un Business ultra connecté (« Connected ecosystem ») favorisant la prise de décision à tous les niveaux de l’entreprise.

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Le CPX ce n’est pas uniquement les grandes conférences plénières, c’est également une multitude de workshops en petit comité qui permettent de présenter les dernières nouveautés de la solution et de faire des retours d’expérience client (10 ateliers de formation et + de 50 Workshops).

Nous avons pu participer à plusieurs de ces ateliers et notamment un retour d’expérience de la maison Louis Vuitton sur l’intelligence artificielle statistique qu’ils sont en train de développer sur Anaplan. L’objectif de ce projet est de faire en sorte que le Budget et le Forecast se rapprochent au plus près du Réalisé N+1, et ce de façon mensuelle en anticipant des écarts conséquents d’un mois sur l’autre. L’intégration de l’intelligence artificielle dans la planification est un axe stratégique de développement pour Anaplan. Et des uses cases sont déjà en cours de développement chez leurs clients !

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Jour 2 : Mercredi 12 juin

La deuxième journée de la conférence a été l’occasion de découvrir toutes les nouvelles fonctionnalités mises en place par ANAPLAN :

  • Springboard, la nouvelle UX (interface utilisateur),
  • Une app responsive pour une utilisation native sur mobile et tablette,
  • Optimizer, le moteur de programmation linéaire qui permet d’intégrer de l’intelligence dans vos modèles.

Nous avons prévu de rédiger un article dédié sur ces nouveautés dans les prochaines semaines (Stay tuned !).

Si nous connaissions déjà la nouvelle interface utilisateur et l’Optimizer, l’app Mobile a été une bonne surprise et nous avons pu la tester en avant-première lors de cette conférence. Nous devons dire que cela semble très prometteur : la visualisation des Dashboards, chiffres et graphiques est très fluide et surtout la navigation et l’utilisation des fonctions (filtres, pivots, …) très intuitive.

 

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Cette deuxième journée a également été l’occasion d’échanger avec les experts Anaplanners présents sur place sur différentes thématiques :

  • L’importance pour les clients de mettre en place un centre de compétence Anaplan (les Centers Of Excellence),
  • Les bonnes pratiques de modélisation,
  • Les apports des nouvelles fonctionnalités pour nos clients.

Nous avons également participé à différentes conférences sur des sujets plus généraux tels que de l’impact des technologies, de la digitalisation sur les métiers dans les années futures, et sur la notion de leadership dans le domaine de l’entreprise.

 


En conclusion, nous pouvons dire que cette conférence a tenu toutes ses promesses, et nous avons hâte de participer aux prochaines. Les rendez-vous sont déjà pris : le 16 octobre 2019 à Paris et cela sera le 15 juin 2020 à San Diego !

MeltOne remercie l’ensemble des équipes Anaplan pour l’organisation et la réalisation de cet événement.

Retrouvez l’ensemble des offres MeltOne sur notre site internet : http://www.meltone-advisory.com. Et pour plus d’informations vous pouvez nous contacter directement sur contact@meltone-advisory.com.


Retour sur l’événement CCH Tagetik in Touch 2019 !

Rédigé par Laura Izoard


MeltOne Advisory, expert en gestion de la performance et premier partenaire CCH Tagetik en France, a participé début mai au dernier événement mondial de CCH Tagetik. L’occasion pour nos équipes de réaffirmer un engagement sans faille auprès de CCH Tagetik avec notre statut de Platinium Partner. Cerise sur le gâteau, notre client Manitou Groupe a reçu lors de la closing session l’Award « The CCH Tagetik Budgeting and planning Project of the Year »

Les Américains appellent ça les « take aways », les « fais saillants », Laura Izoard, Consultante MeltOne Advisoy, nous donne sa lecture de l’événement.


#1 Mining your Gold dans un monde en perpétuel changement

Derrière les remparts de briques couronnés de verdure, l’évènement annuel de CCH Tagetik « Mining your Gold » s’est déroulé du 15 Mai au 17 Mai dans la belle ville toscane de Lucca en Italie. L’ouverture de l’évènement Tagetik a été réalisée par l’auteur et journaliste économique Alain Friedman qui a fait une présentation de notre situation économique actuelle dans un contexte qualifié de « The Certainty of Uncertainty », nous appelant à en regarder les risques et les opportunités. Ralf Gäertner, tout nouveau General Manager Corporate Performance Solutions de Wolters Kluwer, a conclu en nous incitant à nous projeter toujours plus loin à travers CCH Tagetik et bien sûr exploiter mieux votre « Data » considérée comme « Gold ».

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#2 De nombreuses sessions et démonstrations

Le principal objectif de ce type d’événement est de présenter la solution CCH Tagetik aux prospects et ses dernières innovations aux clients et partenaires. Plus de 70 ateliers et autres démonstrations ont été programmés sur les 2 jours de l’événement. 4 thèmes étaient proposés :

  • Budgeting & Planning,
  • Consolidation,
  • Reporting & Regulatory,
  • Modernization of finance.

En parallèle de ces ateliers, il était également possible de rencontrer sur des stands dédiés, des experts CCH Tagetik. L’occasion de pouvoir échanger avec eux sur les différentes problématiques qui composent le quotidien des directions financières et d’obtenir un avis d’expert sur les différentes solutions proposées par CCH Tagetik.

Des retours d’expériences clients et partenaires ont également été organisés tout au long de l’événement pour présenter concrètement l’apport de la solution CCH Tagetik dans le quotidien des directions financières.


#3 De nouvelles fonctionnalités

Ce genre d’évènement est également l’occasion pour CCH Tagetik de présenter les dernières fonctionnalités de sa solution. Nous en avons noté 3 qui nous semblent importantes :

  • La montée en puissance du partenariat et de l’intégration avec les solutions S4 Hana de l’éditeur allemand SAP.
  • La plateforme unifiée de CCH Tagetik et le cœur du produit en évolution avec notamment :
    • La généralisation de AIH (Analytical Information Hub), la plateforme « survitaminée » de CCH Tagetik, permettant de gérer un nombre important d’axes d’analyse, des volumes de données beaucoup plus important tout en améliorant la performance.
    • L’amélioration continue de l’expérience utilisateur avec la refonte complète de l’interface utilisateur en HTML5.
  • La prise en charge de la nouvelle norme pour la transmission des informations financières aux régulateurs (IXBRL) à travers notamment un partenariat stratégique avec la société CoreFilling.

Si vous souhaitez avoir plus de détail sur les dernières nouveautés, nous vous invitons à lire l’article, « Tagetik inTouch : 3 évolutions majeures attendues en 2019 », de Philippe Gibert (Manager EPM).


#4 Un partenariat toujours plus fort avec SAP

Comme évoqué précédemment, CCH Tagetik se rapproche encore un peu plus de SAP. L’année dernière, ils posaient la première brique de ce partenariat technologique en annonçant la comptabilité de CCH Tagetik avec la base de données Hana. Cette année ils mettent en avant une intégration toujours plus poussée avec les solutions de l’éditeur Allemand notamment S4 Hana et SAC (SAP Analytical Cloud) pour la Data Visualisation. Ces annonces amènent un réel axe de réflexion pour les clients étant déjà équipés de SAP sur l’ERP. Avec la possibilité de profiter de toute la puissance de l’outil CCH Tagetik dans un environnement SAP.

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#5 Retour d’expérience du projet Manitou Groupe

Dans le cadre des retours d’expériences, nous avons co-présenté avec notre client Manitou Groupe la solution de Connected Planning implémentée sur CCH Tagetik « De la prise de commande à la marge consolidée du Groupe ». Ce projet ambitieux pour le Groupe Manitou a été récompensé lors de la closing session du 2019 Modern Finance Organization Award « The CCH Tagetik Budgeting & Planning Project of the Year ».

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#6 Un stand Platinium pour MeltOne

Ce type d’évènement est aussi l’occasion d’échanger de façon informelle avec les clients et prospects. Pour cela, MeltOne Advisory partenaire Platinium de l’événement avait son stand où il était possible de s’informer sur nos offres, nos références clients et de pouvoir échanger avec nos différents experts Conso et Gestion.

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MeltOne remercie l’ensemble des équipes Tagetik pour l’organisation et la réalisation de cet évènement. Nous n’oublions pas aussi de remercier l’ensemble de nos clients, grâce à qui MeltOne se retrouve en tête de liste en étant le 1er partenaire Tagetik en France.

Retrouvez l’ensemble des offres MeltOne sur notre site internet : http://www.meltone-advisory.com. Et pour plus d’informations vous pouvez nous contacter directement sur contact@meltone-advisory.com.


Retour sur le SAPPHIRE, un show à l’américaine !

Rédigé par Cédric Coueffic & Benjamin Pérat


Du 7 au 9 Mai 2019 s’est tenue à Orlando la conférence annuelle SAPPHIRE NOW et ASUG (Americas SAP Users Group). Fort de sa curiosité et de son envie d’en savoir plus sur les dernières nouveautés nées de Waldorf, c’est tout naturellement que les équipes MeltOne sont allées sur place afin d’en savoir plus. Présentation et décryptage…

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SAPPHIRE Kézako ?SAP S/4 Hana Cloud : qu’est-ce que c’est ?

Pour ceux qui ne le saurait déjà, le SAPPHIRE c’est la grand-messe SAP. Il s’agit du plus grand événement SAP qui réunit à la fois l’ensemble des têtes pensantes de la maison mère mais également des clients et des prospects sans oublier les intégrateurs et les partenaires de la société au logo bleu et blanc. L’année dernière l’évènement avait réuni quelques 22 000 participants dans un espace d’un million de m2 de surface. Cette année les chiffres de la participation devraient être plus important et le nombre d’ateliers proposés sur les 3 jours a dépassé la barre symbolique des 1000 !

Au programme de ces 3 jours ? Une immersion dans les technologies de demain (Cloud, Blockchain, Machine Learning, Prédictif…) et des présentations de la roadmap SAP sur les prochaines années. A cet effet, MeltOne a relevé la volonté claire de SAP de faire converger sa base de clients actuels vers des architectures cloud. On en veut pour preuve la mise en avant des différents partenariats que SAP à mis en place avec Microsoft (Azure), Google (Google Cloud Platform) ou encore Amazon (AWS) et le projet Embrace que SAP a largement valorisé pendant le salon floridien. L’idée sous-jacente étant que les bases installés clientsclassiques sera amené dans les prochaines années à disparaitre au profit du cloud. C’est pourquoi SAP propose différentes options et outils afin de satisfaire tout type de migration selon une approche « Brownfield » ou « Greenfield »

Le salon était également marqué par des personnalités de renom venues pitcher durant les quelques Keynotes disséminées au programme de l’agenda. A l’instar de Bill McDermott, PDG de SAP,  et de ses équipes, Tim Cook (PDG Apple), Ryan Smith (PDG Qualtrics), Jay Crotts (DSI Shell), Karlie Kloss (Entrepreneur), Jasmine Crowe (PDG Goodr), Sandra Bullock (Actrice), Bear Grylls (Man Vs Wild) et beaucoup d’autres…. Autant de leaders qui sont venus partager leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain en mettant en avant la place toujours plus stratégique que tiennent les nouvelles technologies dans le développement de l’économie mondiale.

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| Le Moto SAP   


Des O et des X !

Le thème phare SAP cette année était l’Expérience Client. Avec le rachat de Qualtrics en fin d’année dernière pour 8 milliards de dollars, il était tout à fait normal que la firme allemande mette en avant ce nouveau segment qui lui ouvre d’énormes parts de marché sur le Customer-Centric et lui permet de compléter son offre C/4HANA.

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A l’occasion de l’ouverture du salon, SAP a d’ailleurs annoncé la sortie prochaine de 10 nouvelles offres portées par les X-data (expérience client donc, comme par exemple les avis communautaires laissés sur internet) combinées aux O-data (données opérationnelles dites ‘classiques’ collectées par les entreprises B2C-B2B) afin de mesurer et améliorer les 4 piliers de toutes activités commerciales que sont les clients, les employées, le(s) produit(s) et la marque.

On pourrait citer Ryan Smith, co-fondateur et PDG de Qualtrics, qui résume l’enjeu en ces termes : “We live in the experience economy where organizations are either intentionally racing to the top or unknowingly racing to the bottom. The difference between the companies that will win is they understand how X-data and O-data work together to tell the story of what is happening in an organisation, why it’s happening and how to act in real time to deliver breakthrough business results.”

Finalement l’enjeu est de créer de la valeur autour de l’expérience client, en recentrant l’entreprise sur l’écoute et la centralisation des expériences au sein d’une même plateforme. La valeur ajoutée résidant ensuite dans la capacité de chaque entreprise à connecter ses expériences à des faits afin de comprendre pourquoi et comment un évènement peut avoir un effet positif ou négatif sur une organisation.

En synthèse, une nouvelle discipline digitale nommée « Experience Management » ou encore XM dont on devrait entendre parler prochainement.

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| L’expérience, grande maitresse du show


Un nouveau produit – SAP Data Warehouse Cloud

Lors de la toujours intéressante Key Note d’Hasso Plattner, SAP a annoncé le lancement d’un nouveau produit, SAP Data Warehouse Cloud pour permettre aux utilisateurs Métier d’avoir accès aux données plus rapidement et plus simplement. Comme son nom l’indique, cette solution repose sur une base de données Hana mais dans le Cloud.

L’objectif n’étant plus de répliquer les données dans un entrepôt de données mais de se connecter à à la source de la donnée afin d’avoir toujours la bonne information au bon moment au bon endroit pour prendre les bonnes décisions.

L’autre moto de cette nouvelle solution est de pouvoir redonner la main aux métiers et de leur permettre d’accéder par eux même aux données, de partager les informations au sein des équipes métiers.

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Comme dans tous modèle Saas, SAP annonce des économies et une flexibilité dans l’utilisation des ressources en permettant de réallouer à la baisse ou à la hausse des capacités machines et de mettre en hybernation des espaces (concept de space qui se rapproche des départements métiers)

Pour l’instant nous sommes curieux de voir ce nouveau produit et de le voir évoluer dans le temps, la suite au prochain numéro

 


Quelles nouveautés sur l’ERPM ?

Si l’expérience client était la star du forum, l’ERP et l’EPM ont également eu droit à leurs lots de nouveautés et autres démonstrations. Cependant pas d’annonces majeures sur ces solutions si ce n’est des améliorations qui vont dans le sens de la simplification de certains processus.

Commençons par l’ERP avec un tour d’horizon des nouveautés liées à la 1809, dernière version en date de l’ERP S/4HANA.

L’une des premières avancées concerne la comptabilité prédictive que SAP a mise en place sur le module SD. Cette dernière permet d’anticiper le montant du revenue qu’une entreprise peut escompter en se basant sur les commandes de vente réalisées quand bien même celles-ci ne seraient ni livrées et/ou facturées.

Une commande de vente ne poste aucun document comptable tant qu’un mouvement de stock ou une facture n’est pas postée. Avec cette fonctionnalité et l’activation du ledger d’extension, à activer sur le livre principal, SAP va désormais poster des écritures au moment de l’enregistrement de la commande de vente.

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| Le nouveau ledger d’extension

Ces écritures prédictives étant enregistrées dans la table universelle, ACDOCA, elles sont facilement visualisables et exploitables via les applications Fiori qui permettent de rendre compte des écritures réelles vs le montant des écritures prédictives.

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| Le prédictif, un enjeu croissant

A noter que la même mécanique s’applique sur les commandes d’achat avec notamment la possibilité de prédire le niveau des engagements en se basant sur un historique de commande par centre de couts, élément d’OTP ou ordre interne.

En parlant des engagements, SAP a également mis en valeur l’application FIORI qui permet désormais d’avoir une vision claire et analytique des OPEX d’une entité par budget, période, année fiscale… de quoi ravir les contrôleurs de gestion tant les reports classiques CO ne sont pas des plus ergonomiques.

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| Du reporting prévisionnel et intelligent

En tant que spécialiste de la Finance, nous avons participé à de nombreuses présentations sur le sujet durant le SAPPHIRE et une qui nous a particulièrement marquée concerne la nouvelle logique d’allocations incluse dans la prochaine release S/4Hana 1909.

SAP introduit dorénavant le principe d’Allocation Universelle. Ce nouveau moteur d’allocation permet d’avoir un cockpit d’intégration complet via une transaction unique qui s’affranchit des problèmes de performance souvent récurrentes lorsqu’un grand nombre de segments sont contenus dans un cycle d’allocation.

Adieu donc les transactions KSU5, KSV5, KSUB… tout est ici centralisé dans une optique de simplification. Le cockpit permet de faire ses allocations FI et CO (CC, IO, WBS), gérer en parallèle le lancement de plusieurs cycles réels et/ou sur budgets. Et cerise sur le gâteau le cockpit offre une refonte visuelle simplifiée et un outil de simulation plus performant.

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| Les allocations universelles, présentation de la cible SAP

 

Du changement est également attendu du côté de la gestion des hiérarchies standards avec la mise en place d’une application FIORI qui permet de centraliser et de maintenir via un point central l’ensemble des hiérarchies incluses dans SAP.

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| Une gestion simplifiée et unifiée des hiérarchies 

Parlons également du Machine Learning via Leonardo fer de lance de SAP, qui voit dans cette technologie le futur de l’ERP intelligent.

Le machine learning c’est l’apprentissage automatique par SAP d’un ensemble d’opérations transactionnelles et ou d’exploitation de données statiques ayant pour but soit d’automatiser des tâches à faible valeur ajoutée en suggérant des actions à l’utilisateur (tout en se basant sur ses habitudes) soit d’anticiper des tendances à venir (dans ce cas on parlera d’analyse prédictive).

Un exemple qui fait sens pour MeltOne, le module de Cash Management qui permet via l’utilisation de SCP (SAP Cloud Platform, qui contient notamment les API, la gestion de la blockchain et Leonardo) d’apprendre et d’automatiser le lettrage souvent chronophage des comptes 511*. A terme, cette activité souvent quotidienne sera certainement plus rapide dans l’exécution, l’opérateur sera alors dédié à un rôle de contrôleur.

Second exemple, le lettrage des comptes de provision 408*, les fameux EM/EF (entrée Marchandise, entrée facture). On le voit sur nos projets chez MeltOne, ces comptes sont souvent sujets à problèmes pour diverses raisons (réception non complète, montants différents entre commande et facture reçue…). Toujours via une application FIORI, il est désormais possible d’analyser aisément les raisons d’écarts, le système allant même jusqu’à suggérer à l’utilisateur comment résoudre l’écart afin de clôturer la transaction !

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| Le machine learning appliqué aux comptes EM/EF, vue FIORI

En outre SAP promet que d’ici la fin d’année, avec notamment la sortie de la version 1909 de son S/4HANA, d’autres nouvelles fonctionnalités seront présentes dans sa suite à savoir l’ajout de scénarios pour le moteur d’allocation universelle, du machine learning pour la gestion des provisions, un cockpit de clôture plus complet (intégration SAC), des écritures prédictives pour la gestion des frais généraux…

Concernant l’EPM et la Dataviz, SAP Analytics Cloud (SAC) est la solution cloud de demain mise en avant par SAP. Présentée de manière détaillée durant le salon, cette solution est le point de convergence de plusieurs outils : BI, Prédictif, Planning et Consolidation (en complément/remplacement de BPC).

Suivant sa ligne du « tout-Cloud » SAP a mis au clair sa stratégie sur sa solution Cloud Analytics et son intégration native aux applications SAP sans omettre son intégration avec Business Object, encore très implanté aujourd’hui sur le parc EPM.

Afin de rendre la transition plus évidente, SAP offre la possibilité d’intégrer SAC dans BO afin de profiter des possibilités offertes par le Cloud, notamment sur la partie analyse prédictive qui constitue la principale innovation sur ce segment.

SAC permet donc l’analyse de données en temps réel en s’affranchissant des contraintes de volume et offre également des fonctions de collaboration avancées. L’offre comporte un très grand nombre de rapports en standard et s’appuie sur le machine-learning pour proposer d’elle-même des « insights » (alertes, indicateurs avec des valeurs non standard, …) aux utilisateurs, basés sur l’analyse de l’ensemble des données à sa disposition.

L’idée sous-jacente pour SAP in fine est de rendre le requêtage et la constitution des Dashboard plus intuitive et plus user-friendly dans un contexte où l’expérience utilisateur est dorénavant un élément différenciant concurrentiel.

Enfin la volonté affichée de SAP d’intégrer nativement SAC à l’ensemble de son offre que ce soit sur l’ERP S/4HANA en passant par Concur, SuccessFactors, Ariba, BO, C/4HANA…mais aussi de s’intégrer facilement à d’autres bases de données comme Azure, AWS, Google Analytics via des connecteurs fournis par l’éditeur allemand.

SAP comble donc son retard sur le domaine et permet une intégration native à SCP, S/4H et s’affranchit de toutes les problématiques d’interface tout en prônant le temps réel et une application user-friendly (avec modification et enregistrement-on-the-fly, moteur puissant de simulation, intégration native d’import/export de data depuis/vers l’ERP…). Un outil à suivre tant les fonctionnalités, l’ergonomie et la robustesse de l’outil nous semblent aller dans le bon sens et semble se présenter comme le remplaçant du traditionnel Business Object (maintenu par SAP jusqu’en 2024).

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| Architecture SAC et fonctionnalités couvertes par S/4HANA


En conclusion, ce salon était l’occasion pour SAP de continuer sur sa lancée à savoir renouer avec sa base clients en misant sur l’innovation permise par le progrès technique ainsi que sur la rationalisation et l’intégration natives de ses solutions (SAC, SCP, S4H, C/4, Ariba,.). Une offre de plus en plus complète et intégrée.

Merci au SAPPHIRE et à l’ensemble de la délégation Française de nous avoir accueilli et à l’année prochaine pour un nouveau salon qu’on espère riche en annonces !

Retrouvez l’ensemble des offres MeltOne sur notre site internet : http://www.meltone-advisory.com

  • ERP : SAP S/4 HANA, On premise & Public Cloud
  • EPM: SAP Analytics Cloud SAP FC, SAP BPC, Anaplan, Tagetik
  • Data Visualition: SAP Analytics Cloud, Tableau, Power BI
  • Prédictif: SAP Predictive Analytics
  • Pilotage projet: Mission de cadrage, Conseil et Pilotage projet, Mission accompagnement AMOA


Etes-vous prêt à passer à S/4 Hana Cloud ?

La transition vers S/4 Hana est dorénavant dans toutes les têtes et vous vous posez des questions sur la solution S/4 Hana Public Cloud. MeltOne Advisory par le biais de ses experts sont en capacité de vous accompagner du cadrage à la mise en place de cette nouvelle solution. N’hésitez pas à nous contacter sur notre boite email : contact@meltone-advisory.com.


S/4HANA et la migration des données.

Rédigé par Julien Assous & Cédric Coueffic 


Depuis le lancement de sa suite S/4HANA, SAP met à disposition un nouvel outil pour la migration des données, le SAP Migration Cockpit. Initialement, cet outil a été pensé pour assister les utilisateurs dans leur migration vers SAP S/4HANA Cloud Edition. Dans un contexte de Greenfield vers l’édition cloud, le SAP Migration Cockpit est l’unique outil de migration disponible.

Mais SAP n’a pas arrêté d’enrichir les fonctionnalités de cet outil, tant et si bien que depuis la sortie de la version 1610 de S/4HANA, les utilisateurs qui choisissent l’édition On-Premise peuvent aussi en bénéficier. Et pour cause, ce Migration Cockpit, dont le code transaction est LTMC, va à terme totalement remplacer l’outil historique pour la reprise de données, LSMW (Legacy System Migration Workbench). Au fil des mises à jour, il permet de migrer un éventail de données de plus en plus large. Le tableau ci-dessous, liste des données couvertes actuellement par l’outil (S/4HANA 1809) :

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1- La Migration de Donnée à la sauce Fiori

Quelles sont les nouveautés ? Tout d’abord, le Migration Cockpit est entièrement basé sur la nouvelle interface utilisateur Fiori, fer de lance de la suite S/4HANA.

D’un point de vue ergonomique, il faut avouer que ce nouvel outil porte bien son nom de « cockpit ». Les écrans Fiori regorgent d’indicateurs en tous genre, on y trouve un panel complet de différents statuts d’avancement pour les projets de migration, des barres de progression à chaque exécution d’un programme, chaque objet de migration est associé à une documentation plutôt utile (règles de gestion, dépendances aux autres objets de migration…), et tout cela en étant assez user friendly. C’est une belle avancée en comparaison de LSMW, dont l’interface « âgée » était pour le moins avare en information.

D’un point de vue technique, il faut noter que ces écrans Fiori ne sont accessibles que depuis un navigateur Web. Par conséquent, les utilisateurs de la version On-Premise de S/4HANA devront disposer de l’infrastructure nécessaire pour accéder au Migration Cockpit. À défaut, ils devront se reporter à LSMW, qui reste utilisable dans S/4HANA mais n’est plus maintenu par SAP.

Mais les nouveautés de ce Cockpit ne sont pas seulement ergonomiques, elles ont aussi un réel attrait méthodologique.

2- La Reprise de Données Simplifiée et Rationalisée

Le Migration Cockpit limite efficacement le risque d’erreur à travers différents contrôles opérés nativement. Désormais, les Template de reprise des données (tableurs où l’on va saisir les données à créer) sont conçus et mis à disposition directement par SAP, et ce pour chaque objet de migration (cf image ci-dessous). Ils contiennent la liste de tous les champs standard et comportent même quelques règles de gestion bien utiles : il y est indiqué si un champ est obligatoire ou facultatif, la mise en forme des dates est directement assignée aux cellules… Il ne reste plus qu’à remplir et à charger.

Article 2- Templates de migration

Une fois les données uploadées dans l’outil, elles sont analysées. La suite du processus diffère de l’outil historique LSMW. En effet, dans l’ancien outil, le mapping entre les données sources (Legacy) et les données cibles (SAP) était paramétré manuellement par l’utilisateur. Certes, cela permettait une certaine liberté, notamment grâce à la possibilité de gérer des besoins spécifique (par exemple des différences de format), mais cette étape était aussi facteur de risque car souvent trop complexe, peu réutilisable et s’appuyait sur une technologie ancienne. Avec le Migration Cockpit, le mapping entre les valeurs saisies et les champs paramétrés dans SAP se réalise automatiquement. Toutefois l’utilisateur garde un droit de regard, puisqu’il doit confirmer manuellement que ce mapping est correct (cf image ci-dessous). En somme, une des étapes les plus complexes de la reprise de donnée s’effectue désormais en quelques clics sans risque d’erreur.

Article 2 - Mapping automatique

La technologie de reprise a été rationalisée. Les programmes de migration sont désormais tous de même nature. Les méthodes de reprise hétérogènes de LSMW (Direct input, Recording, Idoc…) cèdent la place à une panoplie de programmes BAPI standard, chacun dédié à un seul objet de migration, et tous exécutés en arrière-plan. Une même transaction, SM37, peut maintenant servir à vérifier leur bon déroulement. Si nécessaire, ces programmes peuvent être consultés via l’unique transaction LTMOM. Ainsi, les utilisateurs les plus avancés peuvent récupérer des informations utiles depuis une poignée d’écrans synthétiques, quel que soit le projet.

3 – La Modularité du Migration Cockpit

La liste des objets gérés par le Migration Cockpit constitue déjà un catalogue assez complet, notamment depuis la version 1809. Toutefois, si elle ne couvre pas tous les besoins, les utilisateurs des versions S/4HANA On-premise ou S/4HANA Cloud (exclusivement sur un cloud privé) disposent de plus amples possibilités grâce au Migration Object Modeler. Cette fonctionnalité accessible par la transaction LTMOM peut être utilisée pour gérer des objets absents de la liste. Elle permet aussi de personnaliser des programmes standards existants. Cependant, dans ce cas, seul l’ajout de nouveaux champs est permis, la suppression ou modification des template standard existants n’est pas possible (cf image ci-dessous).

Article 2 - LTMOM

Simplifié, relooké et standardisé, tout en restant personnalisable, ce Migration Cockpit constitue donc un atout d’envergure de la suite S/4HANA.

Vous avez besoin d’assistance pour réaliser une migration de données réussie ? Vous recherchez une expertise sur SAP S/4HANA ?  Fort de son expérience en matière de Migration de Données, aussi bien dans un contexte de déploiement de Core-Model ou d’implémentation S/4HANA sur un Greenfield, MeltOne Advisory peut vous aider à mener à bien vos projets. Contactez nous 👉 contact@meltone-advisory.com.  Nous nous ferons un plaisir de vous répondre dans les plus brefs délais.

Rédigé par Julien Assous & Cédric Coueffic 


Les enjeux de la Migration de Données sur les projets ERP

Rédigé par Julien Assous & Cédric Coueffic 


 

L’importance de la Migration de données dans la réussite de son projet ERP 

Dans le domaine de la gestion de projet, en particulier dans les systèmes d’information, le choix d’une méthodologie adaptée est absolument essentielle. Cela est d’autant plus vrai pour un projet ERP. EN général on opte pour la méthode en V classique.

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Ces phases permettent d’établir un jalonnement structurant pour venir à bout de la majorité des problématiques, et s’avèrent particulièrement adaptées pour les projets ERP. Cependant, en parallèle de ces phases, il y a d’autres activités essentielles à la réussite d’un projet, comme la conduite du changement, la documentation, le pilotage, … Et parmi ces activités parallèles figure le sujet qui nous intéresse aujourd’hui, la Migration de Données.

Il s’agit d’une activité qui est en réalité un véritable chantier à part entière . Dans les grandes lignes, la migration de données comprend les activités suivantes:

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C’est une tâche de fond puisqu’elle commence dès la phase de Conception et s’étend au delà de la mise en production . Or, malheureusement, cette activité est bien souvent reléguée au second plan, car elle n’est pas  jugée comme prioritaire. Ce qui est clairement un erreur car c’est un chantier véritablement chronophage. Il doit donc être initié au plus tôt pour éviter de se retrouver dans une situation inextricable en fin de projet quand le temps manque…

Nous vous proposons ici de lister quelques bonnes pratiques qui peuvent s’appliquer à chaque projet.

#1- La Transversalité des Données dans un projet ERP

MeltOne porte une attention toute particulière à la migration des données et cela se reflète dans notre approche de la gestion d’un projet.

Prenons l’exemple d’une données structurante dans un projet logistique, la fiche Article. Dans un contexte où les modules logistiques d’achat et de vente de SAP sont utilisés, les données articles constituent le véritable cœur fonctionnel de la solution. C’est ici que sont concentrées les spécificités de chaque produit. On y trouve les données générales des produits (descriptions, poids, conditions de stockage…), les données financières (Taux de TVA applicable sur la vente, données de comptabilisation et valorisation…), les données de planification (Lead-time, taille de lot, stock de sécurité…), ou encore les données liées à la qualité, à l’entreposage, à la fabrication, au calcul du coût de revient… En définitive, ces données proviennent de toutes les fonctions de l’entreprise, et toutes les fonctionnalités de SAP qui ont un impact sur les produits sont représentés dans les données de l’Article.

MeltOne préconise des ateliers dédiés à la migration avec chaque département dès le début du projet pour identifier les complexités liées à la donnée (où, qui, comment). L’objectif étant de mettre en lumière les interdépendances qui peuvent exister entre les différents domaines fonctionnels. Une vision transverse à tous les métiers est essentielle. Non seulement pour une bonne compréhension des enjeux de la migration et la définition d’une stratégie pour la reprise des données, mais aussi pour parvenir à identifier les bonnes règles de gestion et, finalement, pour la réussite d’un projet ERP dans son ensemble.

De fait, une bonne migration requiert l’implication du management aussi bien du côté projet, que du côté métier. Si cette implication fait défaut, à cause d’une mauvaise priorisation ou bien parce qu’on a sous-estimé la charge de travail, cela peut être très critique pour le projet.

2- La Complexité de la Migration

Selon les projets SAP, les données à migrer ne sont pas les mêmes. La complexité de la migration est donc variable d’un projet à l’autre en fonction du périmètre à couvrir. Pour évaluer cette complexité, il est utile de se représenter chaque donnée comme une composante d’une hiérarchie allant du plus simple au plus complexe.

Commençons par le plus simple : les données de base (ou Master data). Elles regroupent les informations basiques qui varient peu, comme l’adresse d’un fournisseur, les dimensions d’un emballage… La fiche Article est un exemple de données de base parmi d’autres (comme les fiches Fournisseur, les Centres de coût, le Plan comptable…).

Dès que l’on agrège ces éléments ensemble au sein d’un niveau plus vaste, par exemple en regroupant plusieurs articles dans une Nomenclature, on monte en complexité, et l’on renforce les dépendances qui peuvent exister entre les différents domaines fonctionnels.

Au-dessus on trouvera les données transactionnelles. Elles correspondent à des données transverses à plusieurs modules de SAP et dont la nature est d’être plus exposées aux changements. Parmi les données transactionnelles on compte par exemple la reprise d’un inventaire, de commandes d’achat, de ventes ouvertes, des soldes GL, des reprises d’immobilisation…

La migration de commandes d’achat nécessite que des données dépendantes de  plusieurs modules soient préalablement créées, telles que les articles, les fournisseurs, les données comptables (centre de coûts, ordre interne, comptes comptables, groupes de marchandises…). C’est pourquoi une migration réussie doit respecter strictement un séquencement des objets de migration.

À cet aspect transverse des données transactionnelles s’ajoute une variabilité forte. Ces données ont une vie propre ; une commande d’achat ouverte possède un historique des livraisons ou des paiements déjà effectués qu’il faut aussi prendre en compte dans la migration (paiement/livraison partielle).

MeltOne préconise de limiter au maximum le volume de données transactionnelles à reprendre. En effet, plutôt que de s’atteler à la lourde tâche de migrer de nombreuses commandes d’achat ouvertes, il est souvent plus efficace de les sortir du périmètre de migration, par exemple en se coordonnant avec les fournisseurs pour qu’ils livrent plus tôt et en payant les factures en attente avant le Démarrage. L’idée étant de s’affranchir au maximum d’un travail de réconciliation fastidieux.

Un autre exemple de donnée transactionnelle est la migration d’un inventaire. C’est un objet de migration critique ; une erreur dans la reprise des stocks (quantité, prix) à un impact direct sur la valorisation des stocks en comptabilité. Pour minimiser les risques d’erreur sans totalement interrompre les activités de la vie courante, une bonne pratique consiste à restreindre un tant soit peu les mouvements de stock sur une période donnée (période de « freeze » du stock), et de mettre à profit ce moment pour réaliser un inventaire physique dans l’entrepôt. Une fois la photographie des niveaux de stock obtenue, la migration peut être réalisée à partir d’une représentation fiable de la réalité.

Ainsi, l’anticipation du Go-Live par toutes les équipes de l’entreprise est toujours très bénéfique au bon déroulement d’un projet ERP.

3- La Migration est un Chantier Itératif

Un autre écueil à éviter est de penser qu’un fichier de migration se doit d’être parfait du premier coup. Une migration de donnée de qualité ne s’atteint pas au premier jet. Au contraire, il faut jouer les scénarios d’intégration plusieurs fois.

Pour ce faire, MeltOne recommande de dédier un environnement de test pour jouer les migrations autant de fois que nécessaire. Cela permet de déceler toutes les erreurs en amont, et les résoudre au fur et à mesure qu’elles se présentent. Lorsqu’on doit reprendre des données, provoquer des erreurs d’intégration est un bon signe. Elles permettent d’identifier si d’éventuels points sont à clarifier, si certaines règles de gestion demandent à être réexpliquées ou revues, et mettent en exergue les différences notables qui peuvent exister entre un système Legacy et la nouvelle solution.

MeltOne préconise également l’orchestration de « dry run ». L’objectif est de jouer la reprise des données au complet dans un environnement de test. Il est alors important de respecter la bonne séquence pour s’assurer de la cohérence de l’ensemble, un peu comme une grande répétition générale avant la migration finale dans l’environnement de production.

4- Qu’est-ce qu’une Migration Réussie ?

On peut identifier 4 facteurs clés qui permettent de réussir une migration :

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Si vous souhaitez avoir des plus amples informations à ce sujet et notamment sur la gestion d’une migration vers un environnement S/4 Hana, n’hésitez pas à nous contacter 👉 contact@meltone-advisory.com.  Nous nous ferons un plaisir de vous répondre dans les plus brefs délais.


Tableau ou la data visualisation intelligente !

 

Qu’est-ce que c’est ?

« La clé des réponses à vos questions business »

Tableau part du postulat que les problématiques actuelles d’analyse des données (notamment impliquées par le Big Data) ne peuvent pas être traitées correctement avec les solutions de BI « classique ». En effet, ces solutions ne sont généralement pas assez agiles pour s’adapter aux besoins métiers en constante mutation (déploiement de nouveaux indicateurs, utilisation de nouvelles sources, ergonomie, …).

Les projets Tableau ont plusieurs buts, dont :

Tableau 2

 

Pour cela, Tableau propose une suite de 3 outils complémentaires :

tavbleau 3

Capables de se connecter et de croiser des sources de données de toutes formes (bases de données, web services, fichiers plats, …) ils permettent de déployer sur l’ensemble de vos appareils des dashboards ergonomiques, à la main des utilisateurs métier, qui leur permettent d’analyser rapidement et simplement leurs données.

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MeltOne propose d’intégrer Tableau dans le cadre de son offre Analytique et prédictif avec un but : Libérer le potentiel de vos équipes ! L’objectif est de vous donner les clés pour tirer le plein potentiel de vos données de façon à trouver des réponses claires à vos problématiques métier et du coup prendre les meilleures décisions possibles.

Comment ?

« Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours »

Chez MeltOne, nous en sommes convaincus. C’est pourquoi nous privilégions la preuve par l’exemple, en vous permettant en amont et tout au long du projet de valider votre besoin directement dans l’outil.

Nous appliquons une méthode pragmatique et agile, qui se déroule en 5 étapes. Comme tout projet data, elle commence par une bonne compréhension des enjeux métier et une préparation minutieuse des données :

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Le projet est construit en totale collaboration avec vos équipes et de manière agile en appliquant les principes du Design Thinking.

Pourquoi MeltOne et Tableau ?

Nous avons choisi de devenir partenaire de Tableau pour trois raisons principales :

  • Tableau est positionné comme leader depuis les 6 dernières années et N°1 sur l’exécution,
  • C’est un « pure player » de data visualisation et la solution est reconnue comme « Gold Standard » par Gartner,
  • Tableau propose une approche disruptive de la BI et son premier objectif est d’apporter des innovations tournées exclusivement vers la valeur ajoutée pour ses clients.

Les experts MeltOne ont une double casquette : fonctionnelle et technique. Cela leur permet de vous présenter les bonnes pratiques, de vous apporter des réponses pertinentes et de vous challenger tout au long du projet.

La proximité est le mot clé de notre mode de collaboration. Nos consultants vous accompagnent sur toutes les phases de vos projets – de la conception jusqu’au déploiement de votre solution – en se positionnant comme de véritables partenaires.

tableau 6

 

Vous souhaitez en savoir plus alors n’hésitez pas à nous contacter !

Camille Maurice (Responsable de la practice Digital & Analytics chez MeltOne)

 


Point de vue d'un MeltOner sur la convention USF 2018 !

MeltOne participait comme exposant au salon USF (Utilisateurs SAP Francophones) 2018 ! Cédric Couëffic responsable de la practice ERP chez MeltOne revient pour nous sur cet événement.

La gastronomie lyonnaise, patrimoine mondiale de l’UNESCO. Dès le XIXème siècle lorsqu’on se rend à Lyon, on vient pour manger ! Il est clair que la ville n’a pas à rougir face à ses concurrentes au vu des spécialités qu’elle propose. Des grattons, au tablier de sapeur, en passant par la quenelle et les cardons, la ville mérite amplement son statut de capitale mondiale de la gastronomie.

Mais trêve de gourmandises, ce qui nous intéresse aujourd’hui est d’un tout autre registre puisque la ville au mille et une saveur a accueilli en son sein les 10 et 11 Octobre le salon de l’USF, Association des Utilisateurs SAP Francophones. Salon qui, dans son édition 2018, a mis les petits plats dans les grands. On vous dit tout.

Destinée à un public d’avertis, l’USF est une association qui se compose de tout un spectre d’utilisateurs SAP en vue de partager des connaissances/expériences, partager sur des nouvelles solutions voire accompagner et aiguiller ses adhérents sur des choix d’outils.

L’USF compte aujourd’hui plus de 3000 adhérents dans ses rangs, les trois quarts issus d’entreprises présentes au CAC40, cela démontre de l’importance du réseau de l’association. Si l’on regarde au niveau des chiffres, la convention 2018 a dépassé les 1550 participants uniques sur les 2 jours qu’ont duré le salon avec un nombre record de 86 exposants (dont MeltOne!).

Pendant ces deux jours, adhérents et exposants, ont pu se rencontrer librement afin de partager autour de leur expérience, expertise et attentes en ce qui concerne SAP mais également sur les solutions/softwares périphériques à SAP (traitant de la sécurisation/traitement des données, EPM, prédictif…) au cours des prochaines années.

C’est dans ce contexte que MeltOne a décidé de participer à l’USF afin d’analyser plus finement les attentes et les objectifs principaux des utilisateurs SAP du salon.

| La team ERP en pleine forme !

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La donnée au cœur des nouveaux usages

« La donnée est un lien qui unit toutes les technologies. Aujourd’hui, elle n’est plus seulement au cœur des technologies, elle est au cœur des nouveaux usages. », peut-on lire sur le site de l’USF.

Comme à chaque édition, le salon USF met en vedette une thématique sur un sujet d’actualité en rapport plus ou moins direct avec l’innovation et le numérique. Le thème de cette année s’articulait autour de la donnée, de sa transformation dans l’usage et de son exploitation.

Au programme, 6 conférences dédiées à l’analyse de la donnée et plus de 70 ateliers de type retour sur expérience pour en comprendre les enjeux mais également définir et discuter des facteurs clés de succès lors d’implémentation de solutions SAP.

Le salon a commencé par l’intervention de Claude Molly-Mitton qui n’est autre que l’ancien président de l’USF. Le ton était donné avec une conférence portant sur l’e-réputation. Enjeu majeur des entreprises car dans un monde de « mode » et de « consommation », la donnée de réputation fait et défait des entreprises. Comprendre et connaitre l’impact des données à analyser est donc un enjeu essentiel des entreprises quel que soit le secteur d’activité.

S’en est suivi une intervention de Brian Duffy, président EMEA SAP North, sur l’importance de la donnée dans tous les types d’industrie ainsi qu’une intervention du philosophe Raphaël Enthoven sur le thème de l’innovation, « l’innovation c’est une mémoire », pour nous rappeler que finalement l’innovation n’est qu’un « moyen » et non pas une « fin en soi ».

| Un agenda faisant la part belle aux retours d’expérience et conférences !

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L’ère de la Data

En tant que cabinet de conseil et d’intégration de solution SI, MeltOne prend part à la résolution de ces problématiques avec ses clients. On parle aujourd’hui de BigData, d’IoT (internet des choses), de prédictif, d’entreprise 4.0. Finalement tous ces termes, entrés dans le langage courant, traitent de la révolution numérique dont le plus petit dénominateur commun n’est autre que la donnée !

Ce qu’on observe notamment c’est que face à l’explosion du volume d’information et par extension de données à analyser, le champ des possibles a pris une toute nouvelle dimension : les technologies ont évolué, de nouveaux usages sont apparus. L’enjeu des DSI est bien de répondre aux besoins des autres fonctions de l’entreprise, marketing, finance, CG, RH, très consommatrices de données, avec des outils d’analyse performants permettant le traitement de masse, tout l’enjeu du BigData. Ce qui change néanmoins par rapport à l’approche plus traditionnelle, c’est que l’accès à la donnée n’est plus uniquement accessible à des experts techniques et le pouvoir est redonné aux utilisateurs finaux.

Aujourd’hui la donnée est utilisée dans tous les secteurs d’activité. Le secteur de la santé, par exemple, est très friand en matière d’utilisation de la technologie IoT sur le lieu de travail « 60 % des établissements de santé au niveau mondial ont intégré cette technologie dans leurs activités, et ils sont 87 % au total à envisager de le faire d’ici 2019 » (source : étude menée par Aruba, une société Hewlett Packard Enterprise). 80 % des établissements ayant déjà adopté l’IoT notent un renforcement de l’innovation, avec notamment l’accès aux données des patients et la capacité d’établir un diagnostic en temps réel et pour faire de la prévention.

Les départements RH, dans leur processus de recrutement, sont également consommateurs de données et se dotent d’outils spécialisés de collecte d’information. D’où viennent les candidats, les CV sont-ils venu par un collaborateur, après une action menée dans une école ? Elles servent également en termes de profil, sur la formation suivie par le candidat. Cela permet également d’évaluer la durée du processus de recrutement, le temps est-il plus long pour convier les candidats à un entretien ou, au contraire, est-ce en fin de processus que cela prend du temps ? Les exemples sont infinis.

Dans un monde hyperconnecté où la masse de données est exponentielle, les questions qui reviennent le plus souvent touchent : à la sécurisation des données, la diffusion de l’information et la collaboration, la restitution des informations et l’impact sur le modèle de données.

C’est peut-être là le grand paradoxe de notre époque. La donnée est présente, elle est partout, de plus en plus technique, exponentielle. Les outils la traitant doivent de leur côté être simple et didactique à l’utilisation (exemple avec les outils Dataviz) tout cela afin de redonner le pouvoir aux utilisateurs sur leurs données.


Et le stand MeltOne dans tout ça ?

Pendant ces deux jours, notre équipe de consultants a répondu à une multitude de questions des adhérents USF. Globalement ce qu’il ressort de ces échanges, c’est une volonté des DSI à se projeter à moyen terme et faire migrer l’ensemble de leur paysage applicatif sous une base S/4 HANA. Cette volonté est d’autant plus vraie que les retours sur investissement sur les solutions SAP ECC classiques sont maintenant réalisés et qu’à partir de 2024, SAP n’assurera probablement plus la maintenance de sa business suite ECC6 (du moins pour le moment).

Autre point important, et comme nous l’avons vu, la donnée est plus que jamais un enjeu stratégique au sein des entreprises et la chrono-compétition pousse les entreprises à prendre les bonnes décisions rapidement dans un tissu de données qui ne cesse d’augmenter. C’est là tout l’enjeu du temps réel et la force principale de la base HANA qui permet de traiter en masse et instantanément des volumes de données importants.

Derrière notre stand, l’innovation était à la fête avec notamment un accès démo sur une base SAP S/4 cloud dans sa version 1809, la plus récente, et qui nous a permis de démontrer notre savoir-faire sur cette solution d’avenir.

Les adhérents ont pu manipuler l’outil et se faire une idée des différents Dashboard et restitutions visuelles permises par la technologie FIORI, qui permet entre autres de personnaliser ses écrans et d’accéder à sa base SAP en accès mobilité (PC, Tablette, Smartphone) via une URL sécurisée.

MeltOne a également répondu à des questions d’ordre plus générale sur la façon de conduire un projet ERP mais également sur des questions d’ordre plus techniques quant à la façon de migrer sur du S4, approche Brownfield versus approche Greenfield, grande interrogation actuelle des DSI.

La première approche, dite Brownfield, permet de migrer sous S/4 Hana sans discontinuité pour le métier et sans avoir à repenser les processus et rejouer les migrations des données de base et transactionnelles. A cet effet, SAP offre un certain nombre d’outils permettant d’opérer cette transition dans la logique Hana. La force de cette approche sera notamment son investissement moins couteux en temps ressources puisqu’il s’agit dans ce cas de figure d’une migration technique.

L’approche Greenfield quant à elle, privilégie une revue complète des processus dans une approche Best-Practice, allant de la revue et la structure des données de base (nettoyage, rationalisation et montée en qualité de la donnée), transactionnelles (Activation NewGL, revue clé comptable, nouveaux axes analytiques) jusqu’au benchmark et refonte de l’ensemble des processus de l’organisation. L’avantage principal de cette approche est une rationalisation des processus et donc un gain de productivité certain, un TCO réduit et une adoption plus rapide de l’innovation. Son inconvénient réside dans son cout en temps ressources, puisque l’approche Greenfield nécessite la participation de toutes les parties prenantes d’une entreprise.

| 08h30, pas le temps d’enlever son manteau, MeltOne accueille ses premiers visiteurs

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Ces deux jours sont passés à grande vitesse et c’est le cœur léger et avec l’idée du travail bien accompli que nous reprenons le TGV pour Paris.

Merci à l’USF et à la ville de Lyon de nous avoir accueilli en son sein et à l’année prochaine sur Nantes pour de nouvelles aventures digitales !

  • Retrouvez l’ensemble des offres MeltOne sur notre site internet : http://www.meltone-advisory.com
    • ERP : SAP S/4 HANA, Simple Finance/Logistics, SAP Cloud Platform
    • EPM: SAP FC, SAP BPC, Anaplan, Tagetik
    • Dataviz: SAP Analytics Cloud, Tableau, Power BI
    • Prédictif: SAP Predictive Analytics
    • Pilotage projet: Mission de cadrage, Conseil et Pilotage projet, Mission accompagnement AMOA

Vous souhaitez en savoir plus et estimer votre degré de maturité pour une bascule sur S4 ? MeltOne peut vous aider, n’hésitez pas à nous contacter.

 


Application MeltOne

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Le Digital dans les directions financières #1Cartographie Fonctionnelle vs Editeurs

Hugo Roch & Laura Izoard nous parlent aujourd’hui du digital dans les départements Finance.

Pour donner suite à notre précédent article sur la présentation du Digital au sein des Directions Financières, nous avons donc décidé d’aller plus loin dans nos réflexions et vous présenter les différentes améliorations fonctionnelles que peuvent apporter des solutions digitales à travers un éco système d’éditeurs. Notre ambition pour cet article est de vous donner une grille de lecture simplifiée de cette thématique.

La digitalisation et l’automatisation des processus peuvent être perçues comme une solution légitime pour libérer du temps à l’analyse et permettre ainsi un rôle de conseil à l’intérieur de l’entreprise. C’est ici qu’interviennent les nouvelles technologies digitales qui proposent de réels gains de performance tant sur le plan transactionnel (lettrage des comptes, …) que sur le plan décisionnel (vision en temps réel et simulation prédictive par exemple). Ces solutions ne restent que des supports technologiques et la réflexion sur le process reste fondamentale. Mais si elles sont bien abordées, elles sont un formidable « bras armé » pour ces départements.

Use Case Métier

Nous vous exposons dans cet article quelques exemples de processus pouvant être concernés par cette digitalisation.

Département Finance
Département Finance

Ces processus ont la particularité de faire face à une multitude de tâches redondantes et, bien sûr, font partie des piliers d’une direction financière.

 

Nous vous présentons ci-dessous un choix de possibilités pouvant être mis en place au sein de votre fonction finance. Cette illustration n’est pas exhaustive des « use case » métiers, elle a pour vocation à donner quelques exemples concrets :

Liste des process

Graphique : Axe d’amélioration.

Mapping Editeurs

« Historique ou nouvel acteur », « Cloud ou pas Cloud ?» ….

Face à ce panel de fonctionnalités, s’est développé un marché sur lequel des éditeurs renommés sont déjà présents et proposent différentes solutions. Mais comme nous l’évoquions dans notre précédent article, une forte concurrence apparait aussi.

En effet la tendance actuelle fait la part belle aux solutions finance de l’ère « digitale » : planification avec workflow collaboratif, dématérialisation des factures, tableaux de bord exécutifs mobiles, simulation de données en temps réel…

Les éditeurs historiques souffrent clairement d’une complexité et d’un manque d’agilité –  nécessaire aujourd’hui – amplifiés par le fait que leur socle technologique de base n’ait pas été (re)pensé pour tirer pleinement partie de toutes les innovations apportées par le digital : cloud, big data, médias sociaux, accélérateurs collaboratifs … De nouveaux éditeurs, plus petits, mais plus agiles émergent : une nouvelle carte se dessine. Celle-ci propose de nouvelles technologies qui répondent elles aussi aux nouveaux besoins des directions financières.

Intuitives, agiles, connectées et surtout simples d’utilisations, ces nouvelles applications améliorent la gestion et la lecture des données privilégiant ainsi plus de temps à l’analyse plutôt qu’à la collecte de la donnée.

Nous vous proposons de découvrir quelques-uns de ces acteurs digitaux (historiques ou récents). Leur description synthétique est évoquée un peu plus bas dans cet article.

Editeurs

Ce qu’il faut retenir :

Nous assistons à une révolution digitale pour les directions financières dans laquelle de nouveaux outils/éditeurs ont fait leur apparition. Cet article vous en propose un panel à jour.

Beaucoup sont des « pure player » cloud. Cela change l’approche d’investissement mais aussi les relations entre les départements et méthodes existantes (Métier / MOA / MOE). Attention le fait d’aller sur le Cloud ne signifie pas qu’on s’affranchit d’un DSI sur un projet. Leur rôle reste toujours d’actualité notamment sur les problématiques apportées par ces technologies (Sécurité, Réversibilité, …).

Concernant la méthodologie, notre conviction chez MeltOne est qu’il faut être extrêmement prudent sur la mise en œuvre d’une méthode agile à marche forcée sur ce type de projet. On ne repense pas des processus métiers d’un département Finance comme un site Web (des questions fondamentales doivent être traitées en amont lors d’une phase de Socle commun Finance : évolutivité du modèle de données, principe d’interfaçage, gestion des reprises d’historiques, … avant de pouvoir se lancer en mode Sprint). Un mixte de méthode en V et de méthode agile peut permettre de sécuriser vos projets ou recentrer des trajectoires males engagées.  On sera très heureux de vous présenter ce type d’approche.

En conclusion, Il est certain que ces nouvelles technologies représentent un vecteur du changement à saisir pour les directions financières si elles veulent se recentrer sur cette idée de « rôle de conseil interne » (Vision, simulation, Analyse) pour leur COMEX.

MeltOne vous propose de présenter dans une série de dossiers à venir et d’illustrer toutes les facettes du digital pour les directions financières :

  • Développement des enjeux et Etat des lieux dans les DFI : Et si nous interrogions les acteurs ? (A venir)
  • Cartographie fonctionnelle vs éditeurs (Présent Article)
  • Exemple de processus digital finance (A venir)

Découvrez notre offre digitale 👉 LE DIGITAL CHEZ MELTONE

Vous souhaitez en savoir plus ou estimer votre degré de maturité ? Vous souhaitez bâtir une roadmap Digitale ou vous faire accompagner dans sa mise en œuvre ? MeltOne peut vous aider, n’hésitez pas à nous contacter par email :

cmaurice@meltone-advisory.com (Manager Offre Digitale & Analytics)

lizoard@meltone-advisory.com (Consultante Finance)


S/4 Finance | Le nouveau COPA ou une meilleure intégration avec FI

Rédigé par Marcela Varela & Cédric Coueffic 



#1 – Kezako ?

Lors d’une mise en place du module CO-PA, il était toujours contraignant de faire le bon choix entre le CO-PA analytique et le CO-PA comptable.

Intro

Le CO-PA analytique permettait de réaliser plus facilement un compte de résultat au coût des ventes, avec des données plus détaillées que les comptes généraux. L’origine des informations n’était pas basée uniquement sur la comptabilité générale, mais aussi sur les modules logistiques et de contrôle de gestion permettant ainsi un détail plus pertinent. En revanche, la réconciliation avec la comptabilité générale était plus difficile.

Le CO-PA comptable quant à lui permettait une réconciliation immédiate avec la comptabilité générale, mais imposait une analyse par compte ce qui limitait les analyses sur l’origine des coûts, ou le détail sur les écarts de fabrication.

Les lignes du Compte de résultat avec un CO – PA comptable sont les natures comptables (primaires ou secondaires). Alors que les lignes d’un compte de résultat avec un CO – PA analytique sont des composants de valeurs (limités à 200) qui sont alimentés par des natures comptables (primaires ou secondaires) mais aussi par des conditions de prix SD, ou par catégorie de coûts définies dans CO – PC.


#2 – Origines du Compte de Résultat selon le type de CO – PA

tableau

Même si le CO – PA analytique rendait la réconciliation avec la comptabilité financière plus difficile, il était souvent apprécié pour son niveau de détail de la marge.

Un autre point « discutable » du CO – PA Analytique était le fait que le coût des ventes soit récupéré dans CO – PA uniquement au moment de la constatation du chiffre d’affaires, ce qui posait problème quand la facturation arrivait le mois suivant.


#3 – Heureusement tous ces malheurs ont été résolus avec S4 Finance !  Accrochez-vous !

La donne a changé, nous sommes maintenant face à une meilleure intégration entre la comptabilité financière et la gestion des articles, permettant ainsi un lien direct entre CO – PC et FI.

Il est désormais possible d’éclater le coût des ventes par origine des coûts au moment de la comptabilisation de la sortie de marchandise. Les écarts de fabrication, qui étaient autrefois comptabilisés uniquement en global, sont désormais comptabilisés en détail par catégories d’écarts de fabrication. Pour cela, quelques points de paramétrage sont nécessaires, quelques comptes généraux sont à créer, mais le résultat est concluant.

MeltOne Advisory a fait l’exercice en contexte industriel :

Comment ? Via le moyen le plus probant qui soit à savoir une Démo sur notre base S/4 Hana !

Pour se mettre en appétit une présentation simplifiée des macro-processus d’achat, production et vente couplée au besoin de reporting comme généralement existante dans l’industrie (c’est l’expérience qui parle) !

Processus

 

En qualité d’expert sur le sujet, nous nous sommes concentrés sur deux changements majeurs apportés par S4 Finance 

  1. le coût des ventes détaillé par origine des coûts,
  2. le détail des catégories d’écarts.

OK ? Let’s go !

A – Coût des ventes détaillé par origine des coûts :

La comptabilisation de la sortie de marchandise qui se faisait uniquement sur un compte de variation de stock est maintenant plus complexe rendant ainsi le niveau de détail nécessaire. Le document article à l’issue d’une Livraison sortante contient plus de pièces de gestion comptable que dans ECC (2 pièces comptables, 2 pièces analytiques et 1 pièce Material Ledger).

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La première pièce comptable correspond à la comptabilisation classique d’une sortie de marchandise (Compte de stock 35* / Compte de variation de stock 713*).

second screen

La deuxième pièce comptable contient un schéma comptable dans lequel la variation de stock est annulée et elle est ensuite recomptabilisée en détail par origine de coûts.

troisième screen

C’est magique et instantané, le coût des ventes est désormais détaillé par origine des coûts en comptabilité permettant ainsi une analyse pertinente de la marge brute sans mettre en péril la réconciliation avec la comptabilité ! Les contrôleurs de gestion peuvent sabrer le champagne !

 

B – Catégories des écarts de fabrication :

L’imputation comptable des écarts de fabrication calculés lors de la clôture des ordres dans CO – PC donnaient lieu à une pièce comptable avec l’écart global (et le détail par catégorie de coûts était uniquement visible dans CO – PA analytique).

Avec S4 Finance, le détail des catégories d’écarts est comptabilisé permettant ainsi une meilleure lecture et analyse. Le système est identique à celui du coût des ventes, le compte d’écart de prix (Clé PRD) est débité et crédité laissant place au détail des catégories d’écarts définies.

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#4 – En conclusion ?

S4 Finance a donc tous les avantages des deux types de COPA, comptable ET analytique ! Une réconciliation immédiate qui inclut également le détail des coûts ! Et comme toute bonne conclusion qui se respecte, nous ouvrons le sujet en nous posant la question de l’après, à savoir les états de restitution.

La suite au prochain épisode donc…

Si vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur le sujet ou sur S/4, n’hésitez pas à nous contacter 👉 contact@meltone-advisory.com.


Anacrédit ou la réglementation Européenne sur les en cours de crédit

Rédigé par Baptiste Grandjean 



Anacrédit qu’est-ce que c’est ?

Dans la lignée des différentes réformes proposées par les régulateurs (IFRS 9, BCBS239), une nouvelle exigence règlementaire sur la collecte des données des encours (Analytical Credit Dataset) a été publiée en 2016. Elle sera applicable à partir du 30 Septembre 2018 pour la première phase. L’objectif du régulateur est d’homogénéiser les mécanismes de surveillance nationaux. Le but étant, pour la BCE, de mieux appréhender le niveau d’endettement des contreparties et d’harmoniser les politiques d’octroi des crédits au sein de l’Union Européenne.

Les obligations liées à Anacrédit ?

AnaCrédit requiert la collecte de données granulaires dès lors que l’engagement total du débiteur est supérieur ou égal à 25.000€. Au-delà de la simple mise en place d’un nouveau reporting, cette nouvelle réglementation s’accompagne d’un dictionnaire de données unique précisant la définition de chaque terme ainsi que les valeurs attendues afin de permettre une harmonisation des déclarations au sein de la zone euro.


Quels impacts ?

 

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Et MeltOne Advisory dans tout ça ?

De par leur expérience sur les sujets réglementaires, nos consultants sont en mesure de répondre aux exigences fonctionnelles requises dans le cadre du reporting Anacrédit, et de vous accompagner pour les implémenter dans votre système d’information.

Nos consultants sont à même de vous accompagner pour initier dès à présent les travaux de mise en conformité. Ils bénéficient d’une double compétence IT et Métier qui vous permettra d’appréhender au mieux la première phase avant les phases 2 et 3 encore à l’étude à la BCE pour une implémentation prévue à partir de 2019.

 


Anaplan’s latest release : La “petite” dernière de 2017 !

Rédigé par Hugo Roch et Camille Maurice


En ce début d’année 2018, Anaplan a présenté sa roadmap à ses partenaires pour l’année à venir. Si les fonctions seront tenues secrètes jusqu’à leur annonce officielle, c’est l’occasion pour nous de revenir sur les fonctionnalités de la dernière release déployée dans les derniers jours de 2017.

Une release bienvenue, proposant un contenu globalement orienté sur l’ergonomie pour les utilisateurs finaux, qui propose notamment de nouvelles possibilités de présentation sur les dashboards et un nouveau type de filtre. Les « modelers » ne sont pas en reste, notamment avec un accès donné à la liste des utilisateurs du workspace et des évolutions de la gestion de la sécurité des imports/exports. Nous vous proposons de faire un focus sur les nouvelles fonctionnalités qui ont retenues notre attention à travers deux thèmes : les modules et les dashboards.

Modules


Liste Utilisateurs

Le principal atout de cette mise à jour est, selon nous, la possibilité d’accéder directement depuis les modules à la liste Anaplan « Users ».  Jusqu’à cette release il était uniquement possible d’utiliser la liste des utilisateurs pour gérer les rôles et autorisations et il était nécessaire de maintenir manuellement une liste en miroir pour intégrer la notion d’utilisateur dans les modules. Anaplan vous permet désormais d’utiliser directement la liste « Users » dans les modules, de la même manière que la liste « Version » ou « Temps ». Sa caractéristique principale est qu’elle devient dynamique et contient donc en temps réel tous les utilisateurs ayant accès au Workspace de l’entreprise. Autrement dit : un nouvel utilisateur Anaplan = un nouvel élément dans la liste « Users ».

Filtre avancé de Liste

Le deuxième « must have » de cette mise à jour concerne l’ajout d’un « filtre de liste ». Jusqu’à maintenant, les fonctions de filtrage des modules pouvaient paraître obscures, dans la mesure où l’utilisateur devait spécifier les lignes et/ou les colonnes ainsi que la valeur à filtrer. Grâce à cette release, l’utilisateur peut désormais directement filtrer un line item basé sur une liste en sélectionnant la valeur à afficher dans une liste déroulante (à la manière d’Excel). Cela lui permet d’afficher des données spécifiques de manière simple et efficace. Remarque : cette option est également disponible dans le mode navigation des dashboards.

Dashboard


Waterfall et graphiques dynamiques

Concernant la partie visualisations et graphiques, Anaplan a ajouté une fonctionnalité pour les graphiques « Waterfall ». A présent, il est possible de sélectionner de manière dynamique les données à afficher sur le graphique. Le graphique n’est ainsi plus figé sur une sélection de données et les nouveaux éléments de liste apparaîtront sans que les dashboards ne doivent être modifiés par un modeler.

Personnalisation des boutons

Les choses simples sont parfois les meilleures. C’est le cas pour la customisation des boutons sous Anaplan. Jusqu’à présent, il était impossible de modifier l’apparence ou la taille d’un bouton dans un dashboard. Anaplan donne désormais la possibilité de personnaliser les dimensions d’un bouton (et donc de pouvoir les aligner) :

  • Automatique : l’insertion de texte dans un bouton dimensionnera automatiquement la largeur et hauteur du bouton,
  • Spécifique : Les dimensions d’un bouton pourront être spécifiques et à la demande de l’utilisateur (enfin !)

De plus, il est désormais possible de choisir le style des boutons parmi trois disponibles :

  • « Primary » : un fond bleu permettant de mettre en avant un bouton parmi d’autres par exemple.
  • « Standard » : le bouton classique Anaplan.
  • « Lien » : un bouton sous forme de lien.

Barre des tâches

Enfin l’une des dernières nouveautés intéressantes de cette release, est l’ajout d’une barre de tâches dans les onglets tableaux de bord qui vient faciliter l’accès aux différentes fonctionnalités de design (ajout de texte, sauvegarde des modifications, etc.).

En mode navigation :

  • Reset : lorsqu’on applique des filtres ou sélections sur différents modules ou graphiques du tableau de bord, ce bouton permet de revenir à la présentation d’origine. Idéal si on a malencontreusement filtré une donnée qu’on ne retrouve plus,
  • Refresh : permet de rafraîchir les données du tableau de bord,
  • Copy : permet de dupliquer un dashboard,
  • Export : permet d’exporter facilement le tableau de bord d’Anaplan,
  • Edit : permet de basculer en mode Design pour personnaliser ou modifier les éléments du tableau de bord.

Une fois en mode design :

  • Add text : permet d’ajouter des élements de texte,
  • Le switch « design / preview » : une nouveauté bienvenue, qui permet de pouvoir rapidement prévisualiser les modifications, sans devoir quitter complètement le mode design ou sauvegarder les modifications, puis de retourner en mode design (très pratique).

En synthèse


Nous retenons donc de cette mise à jour, la volonté d’améliorer l’expérience utilisateur. Des petites améliorations à destination de l’utilisateur final (boutons, filtres, …) à l’ajout d’une barre de tâches sur les dashboards, en passant par l’ajout d’un accès à la liste « users » : Anaplan s’attaque clairement à l’optimisation et la modernisation de son ergonomie. Cet ensemble de « petites » nouveautés, nous permet ainsi de patienter avant la vague de releases de cette année !

C’est donc avec enthousiasme que Meltone Advisory accueille cette « petite » dernière de l’année.

Et bien entendu, comme dans chaque release, il y a plein de nouvelles Apps à découvrir sur l’App Hub Anaplan : https://apphub.anaplan.com.

Vous souhaitez en savoir davantage sur le contenu et les intérêts de cette mise à jour ? Vous souhaitez connaître les bienfaits d’un outil tel qu’Anaplan pour votre entreprise ? Nous sommes à votre écoute. Pour cela n’hésitez pas à contacter cmaurice@meltone-advisory.com                                                           

MeltOne Advisory, Anaplan’s Partner.


La MOA Finance chez MeltOne c'est quoi ?

Pour une meilleure vascularisation de l’information financière»

Adriano Mazzalovo & Baptiste Grandjean nous parlent aujourd’hui de l’offre MOA Finance chez MeltOne Advisory.

Notre conviction

« Evitons les silos »

Nous avons la conviction que la valeur ajoutée d’une MOA vient aujourd’hui de sa capacité à  :

  • comprendre la circulation de l’information entre les différentes briques applicatives de l’entreprise,
  • que la qualité des données financières souvent héritées de différents systèmes opérationnels est clée,
  • mais aussi que seules des ressources avec une double compétence applicative et métier peuvent accompagner efficacement nos clients.

Par exemple, comprendre un système de consolidation implique de comprendre comment celui-ci est alimenté par le système comptable et comment celui-ci gère notamment les flux intercos.

Il ne peut y avoir de silo entre la comptabilité et la gestion et nous voulons être garants de cette réconciliation à travers notre benchmark de méthodes.

Une Evolution de la fonction Finance en cours

« Une finance plus digitale et une pression réglementaire accrue »

Le digital a déjà posé son empreinte sur les fonctions opérationnelles au cœur des métiers de l’entreprise, cette orientation amène les directions financières à suivre cette tendance par une plus forte réactivité et « collaborativité » au sein des systèmes d’information. Elles deviennent un véritable pôle d’analyse capable de simuler et d’analyser rapidement des hypothèses pour anticiper et prendre les bonnes décisions.

En outre, la pression réglementaire notamment dans les services financiers amène à réfléchir sur des architectures plus robustes et en même temps plus agile à mettre en œuvre en termes de reporting.
Chez MeltOne nous vous accompagnons sur tous ces aspects par notre connaissance des évolutions applicatives actuelles mais aussi par notre veille normative.
Notre but : vous accompagner dans vos réflexions sur la transformation de la fonction Finance avec une vision globale, une connaissance des outils du marché et une capacité à challenger vos options.

Comment intervenons-nous ?

Chez MeltOne, nous ne sommes pas un « pure player » consolidation ou comptabilité ou autre silo.
Nous mettons en place ou nous assistons des clients dans la mise en place de système de consolidation, de contrôle de gestion, d’évolutions normatives et réglementaires, etc …
Cela nous donne une vision large et évolutive des systèmes d’information.
C’est pourquoi nous privilégions la vision d’ensemble d’un système finance pour assurer une MOA de qualité à travers nos 3 sous-offres.

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Nos types d’intervention ?

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Pourquoi MeltOne ?

Les experts MeltOne ont une double casquette : fonctionnelle et technique. Cela leur permet de vous présenter les bonnes pratiques, de vous apporter des réponses pertinentes et de vous challenger tout au long du projet.
La proximité est le mot clé de notre mode de collaboration. Nos consultants vous accompagnent sur toutes les phases de vos projets – de la conception jusqu’au déploiement de votre solution – en se positionnant comme de véritables partenaires.

Vous souhaitez en savoir plus ou vous faire accompagner sur une de ces thématiques ? MeltOne peut vous aider, n’hésitez pas à nous contacter par email :
amazzalovo@meltone-advisory.com (Manager MOA Finance)
bgrandjean@meltone-advisory.com (Senior Consultant Finance)


Le Digital dans les directions financières

Franck Personne & Laura Izoard nous parlent aujourd’hui du digital dans les départements Finance.

« Digital », dans tous les « COMEX », dans toutes les entreprises : ce mot est omniprésent. C’est l’un des mots du vocabulaire managérial le plus en vogue du moment, mais que signifie-t-il réellement ?

Le Digital a la particularité de toucher toutes les fonctions de l’entreprise. C’est un concept à plusieurs facettes, ayant chacune une fonction, une portée et une composition propre selon l’interlocuteur :

  • Dans les directions de Ressources Humaines on parlera : de Wikis, de Bulletins de Paie Electronique (BPE), de MOOCS (Massive Open Online Courses), de SIRH digital (Sucess Factor, ..)
  • Dans les directions Commerciales on parlera : de CRM « in the cloud », de Big Data, de numérisation du parcours client, d’analyse prédictive, …
  • Dans les directions Marketings : d’offre personnalisée, de SEO / SEM, de DMP, de marketing des médias sociaux, …

Et pour les directions Financières, ça donne quoi ?

Le digital a déjà posé son empreinte sur les fonctions opérationnelles au cœur des métiers de l’entreprise : site internet, prise de commande « Retail », suivi des contrats d’assurances, comptes bancaires en ligne, ….

Les impacts et les enjeux sont importants : nouveaux acteurs, nouveau canal de vente, arme anti-crise, … Ces orientations amènent les directions financières à suivre cette tendance par une plus forte réactivité et « collaborativité » au sein des systèmes d’information. Elles deviennent un véritable pôle d’analyse capable de simuler et d’analyser rapidement des hypothèses pour anticiper et prendre les bonnes décisions.

Les DAF attendent dans ce domaine des améliorations sur les fonctions d’analyse, en passant notamment par une présentation plus ergonomique des données et une extension des capacités exploratoires. En garantissant également une meilleure sécurisation et traçabilité des données analysées.

Nous avons identifié 5 enjeux majeurs.

Art digit 1

Le Directeur Administratif et Financier doit saisir la complexité des enjeux numériques s’il veut continuer à pouvoir accompagner la direction générale car les impacts sont importants : recherche d’outil plus collaboratif, politique de recrutement adaptée, rester à jour en terme de veille technologique (robotisation des processus financier, impact futur de la block Chain sur les transactions financières de type virement, Intelligence Artificielle liée au boom de la numérisation …).

Art digit 2

Graphique : Enjeux & domaines concernés.

Cette forte tendance actuelle fait notamment la part belle aux solutions finance de l’ère « digitale » : planification avec workflow collaboratif, dématérialisation des factures, tableaux de bord exécutifs mobiles, simulation de données en temps réel…

Les éditeurs historiques souffrent d’une complexité et d’un manque d’agilité –  nécessaire aujourd’hui – amplifiés par le fait que leur socle technologique de base n’a pas été (re)pensé pour tirer pleinement partie de toutes les innovations apportées par le digital : cloud, big data, médias sociaux, accélérateurs collaboratifs, … De nouveaux éditeurs, plus petits, mais plus agiles émergent : une nouvelle carte se dessine.

MeltOne vous propose de vous la présenter dans une série de dossiers à venir et d’illustrer toutes les facettes du digital pour les directions financières :

  • Développement des enjeux et Etat des lieux dans les DFI : Et si nous interrogions les acteurs ?
  • Cartographie fonctionnelle vs éditeurs
  • Exemple de processus digital finance

 

Découvrez notre offre digitale 👉 LE DIGITAL CHEZ MELTONE

Vous souhaitez en savoir plus ou estimer votre degré de maturité ? Vous souhaitez bâtir une roadmap Digitale ou vous faire accompagner dans sa mise en œuvre ? MeltOne peut vous aider, n’hésitez pas à nous contacter par email :

cmaurice@meltone-advisory.com (Manager Offre Digitale & Analytics)

lizoard@meltone-advisory.com (Consultante Finance)


Digitalisez vos processus internes

« Le digital comme tremplin »

Qu’est-ce que c’est ?

« Partez sur de bonnes bases »

La digitalisation est souvent uniquement abordée d’un point de vue client (création d’un site web, développement d’une application mobile) sans mettre en place au préalable les mécanismes internes nécessaires, ce qui aboutit à une expérience finale incomplète :

  • Un site sans mises à jour automatisées,
  • Un catalogue sans indication du niveau des stocks,
  • Un envoi de messages mails irritants car nombreux et non personnalisés,
  •  …

Si la plupart des projets sont orientés vers client, la stratégie digitale de votre entreprise ne doit pas négliger les améliorations internes, pour l’ensemble des services et sur tous les plans. Plus particulièrement :

  • Sur le plan de l’organisation : en utilisant les méthodes et les outils digitaux pour améliorer l’efficience de l’entreprise en termes de productivité et de performance commerciale,
  • Sur le plan humain : en fluidifiant l’organisation interne de l’entreprise, à travers le management et le mode de gouvernance, en misant sur la flexibilité, l’agilité, le travail collaboratif, tout en valorisant le partage des informations,
  • Sur le plan des compétences : Le recrutement (internes ou externes) de vos futurs collaborateurs doit également prendre en compte le digital et privilégier la proactivité (être là où se trouvent les candidats).

Les solutions et les partenaires vous promettant d’atteindre ces buts sont nombreux et variés. Chez MeltOne, nous vous proposons de vous aider à identifier les plus pertinentes, puis de vous accompagner sur la préparation et la mise en œuvre de vos projets de transformation.

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Comment ?

« Simple, efficace »

Chez MeltOne, nous vous accompagnons pour identifier les leviers digitaux à forte valeur ajoutée, en adéquation avec votre identité et votre stratégie d’entreprise. Pour cela, nous utilisons une méthodologie éprouvée et pragmatique pouvant se résumer en 3 étapes :

  1. Collecte : Conduite d’entretiens avec la direction générale, la direction de systèmes d’information et les opérationnels dans l’objectif, afin :
    • D’appréhender la culture et la stratégie de l’entreprise,
    • D’identifier les domaines et les thématiques principales (améliorer la notoriété de la marque, lancer un nouveau canal de distribution, …) concernés par la digitalisation,
  2. Echange : Animer des ateliers pour présenter et approfondir la stratégie derrière chaque thème identifié lors de la collecte dans l’objectif :
    • D’identifier et quantifier les opportunités de digitalisation,
    • D’établir la liste des éditeurs couvrant ces types de besoins,
  3. Synthèse : Fournir tous les éléments d’un schéma directeur, soit l’ensemble des recommandations, points d’attention et conclusions formulées lors des ateliers. Les restituer sous forme de présentation orale et écrite.

Les facteurs clés de succès :

  • Prendre du recul nécessaire et synthétiser les besoins,
  • Trouver le bon équilibre technique et fonctionnel,
    • Impliquer les équipes opérationnelles proche du terrain et consciente des finalités métier,
    • Impliquer les équipes SI pour ne pas perdre de vue les contraintes techniques.

Pourquoi MeltOne ?

La relation privilégiée que nous entretenons avec les éditeurs nous permet de rester continuellement à la pointe en termes d’innovations technologiques et de vous proposer des consultants certifiés sur les meilleures solutions du marché.
Les experts MeltOne ont une double casquette : fonctionnelle et technique. Cela leur permet de vous présenter les bonnes pratiques, de vous apporter des réponses pertinentes et de vous challenger tout au long du projet.
La proximité est le mot clé de notre mode de collaboration. Nos consultants vous accompagnent sur toutes les phases de vos projets – de la conception jusqu’au déploiement de votre solution – en se positionnant comme de véritables partenaires.


Digital & Analytics

Le Digital qu’est-ce que c’est ?

« Si vous ne pouvez pas l’expliquer simplement, c’est qu’on ne vous l’a pas présenté assez bien. »

Si toutes les entreprises ont aujourd’hui acquis la certitude de devoir se tourner vers le digital, face au foisonnement des offres – que ce soit en termes de solutions, de services, ou encore de méthodologies – la marche à suivre n’est pas toujours évidente…

Le digital est un thème aussi vaste pour nous qu’il l’est pour vous. Pour vous apporter les solutions les plus pertinentes, nous avons choisi de nous recentrer sur nos forces autour de 4 thèmes :

1.      La digitalisation des processus internes

1« Les opportunités se multiplient lorsqu’elles sont saisies » [1]

A travers cette offre, nous vous proposons d’établir avec vous le diagnostic digital de votre organisation : identifier les leviers digitaux pertinents, vos objectifs et la feuille de route qui en découle.

 

2.      Analytique et prédictif

2

« Une fois que nous connaissons quelque chose, nous avons du mal à imaginer ce que c’était que de ne pas le savoir » [2]

A travers cette offre, nous vous aidons à exploiter pleinement vos données :  consolidation budgétaire, simulation des prévisions de vente, modèles prédictifs….

Nous vous accompagnons de bout en bout de la préparation des données jusqu’à leur exploitation finale.

 Exemples de thématiques : assistant de ciblage des campagnes marketing, clustering magasin, personnalisation des offres, …

 

3.      Le parcours client

3

« Le meilleur moyen d’aider un client est d’être là pour lui au moment où il en a besoin. » [3]

A travers cette offre, nous vous aidons à mettre en place une vision « holistique » de vos clients. Le but, proposer – quel que soit le canal d’interaction – une expérience homogène et fluide, tout en étant capable de pouvoir lui proposer à chaque étape les services qu’il attend.

 Exemples de thématiques : modélisation CRM, segmentation client, omnicanalité, personnalisation des résultats de recherches et du contenu (articles préférés, vidéos thématiques, …), …

 

4.      Les approches agiles« Les solutions changent, les méthodes aussi. »

4A travers cette offre, nous vous proposons de vous accompagner dans la gestion de votre portefeuille de projets digitaux. Pour cela nous guidons vos équipes dans l’application des méthodes agiles adaptées à ces solutions nouvelles.

 Exemples de thématiques : approche SCRUM, Design Thinking, organisation DevOps …

 

Pourquoi ces offres ?

Tout simplement car ce sont des sujets stimulants, que nous maitrisons et pour lesquels nous sommes convaincus de pouvoir vous apporter des solutions à la fois innovantes et pertinentes.

Comment ?

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »

Chez MeltOne, nous vous aidons à identifier et mettre en place des leviers digitaux d’une manière simple et claire. Pour cela, nous avons choisi de structurer notre offre autour, d’une définition claire de la roadmap en début de projet, à la fois ambitieuse et réalisable en recherchant en priorité la mise en place de « Quick Wins », de l’implémentation de POCs[4], vous permettant de vous projeter pour valider l’adéquation avec vos besoins, d’une collaboration agile avec les intervenants opérationnels et techniques, notamment via l’approche de Design Thinking[5].

Nous avons pour objectif devenir un véritable partenaire et vous aiguiller sur les rails de la transformation digitale pour apporter des réponses concrètes à vos challenges opérationnels. Notre méthode est pragmatique et peut se résumer en 3 étapes principales :

  1. Partir du diagnostic digital de votre organisation, pour identifier les « quicks wins » nécessaires à votre transformation digitale, pour identifier et quantifier des leviers de digitalisation, détecter les opportunités éventuelles, sélectionner les éditeurs répondant aux besoins,
  2. Vous aider à définir clairement et simplement vos objectifs et formaliser l’ensemble dans une roadmap qui vous permettra de les atteindre, identification des solutions et des partenaires, points d’attentions techniques et fonctionnels, priorisation des besoins,
  3. Accompagner vos équipes sur toutes les phases du projet dans un mode collaboratif et agile.

Retrouvez prochainement le détail de ces offres dans des articles dédiés sur notre site et sur les réseaux sociaux !

[1] Sun Tzu, « L’Art de la guerre »

[2] Chip & Dan Heath, auteurs de « Made to Stick », « Switch »

[3] Lucinda Barlow, Global Marketing Director Youtube

[4] Proof Of Concept

[5] Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Design_thinking


Rejoindre MeltOne, le début d’une belle aventure !

Article rédigé par Cédric Couëffic.

Bonjour à toi cher lecteur. Si tu te retrouves actuellement sur cet article, c’est certainement parce que tu démontres un minimum d’intérêt pour MeltOne ou alors tu n’es pas très réveillé, mais peu importe, maintenant que tu es là discutons ensemble et tentons de te prouver avec les quelques lignes qui suivent ce qui fait du consultant MeltOne un être épanoui et bien portant (si, si je t’assure ces termes ne sont pas contradictoires).

Alors par où commencer…  L’exercice est difficile, la pression maximale…

I – Un environnement et des conditions de travail qui en jette

Lançons-nous et disons les choses. Tout d’abord MeltOne n’est pas une multinationale (cela dit, on fait des projets internationaux), nous ne sommes pas (encore) côtés au CAC40, les locaux ne donnent pas directement sur la tour Eiffel (mais sur l’arc de triomphe), mais nos consultants sont heureux et fiers de porter nos valeurs (passe à l’un de nos petits déjeuners, ce sera pour toi l’occasion de le constater).

Tous les moyens sont mis à la disposition des consultants pour atteindre leurs objectifs en commençant par du bon matériel. Un laptop rapide et léger, un super téléphone moderne avec un abonnement avantageux, sans oublier, et c’est important de le préciser, un café de très bonne qualité. Et si tu n’es pas trop café, ce n’est pas grave, on a d’autres boissons pour épauler tes journées.

C’est bien sympathique tout ça mais jusqu’à maintenant rien de nouveau sous le soleil et tu es donc en droit de demander ce qui nous différencie et qui nous rend (quelque peu) particuliers ?

II – Parler, écouter (des verbes transitifs certes), mais surtout des actes pas anodins chez MeltOne

 « Le bonheur c’est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles », belle citation d’Indira Gandhi !

Chez MeltOne, on se parle et on s’écoute. Ça peut paraitre banal dit comme ça mais c’est une réalité. Notre taille, une 20aine de consultants triés sur le volet, nous permet d’entretenir une « vraie » relation de travail et de confiance dans notre groupe, ciment premier de notre ADN. Tu l’auras compris, ici nous ne sommes pas de simples numéros. La communication est un facteur primordial. Les informations circulent quand ça va, mais également quand ça ne va pas. Et ce, sans avoir de préjugés sur l’échec. Notre courbe d’apprentissage est croissante et tend vers l’infini. Nous sommes tous au courant de ce phénomène. En même temps, on ne peut pas tout savoir ! Mais nous sommes prêts à tout apprendre ! Ouverts et disponibles, les MeltOners organisent fréquemment des réunions d’équipe pour discuter de tout et du bien-être parce que la perfection n’est pas de ce monde (ineptie), mais l’amélioration continue notre leitmotiv ! Bien entendu, cela ne s’arrête pas à des réunions où on discute des axes d’amélioration. En tant que MeltOner, si tu as une idée, elle peut vite devenir un projet et nous sommes là pour t’accompagner à prendre les ailes !

III – Et donc le travail dans  tout ça ?

Nous intervenons chez nos clients pour répondre à leurs problématiques… Nous pourrions en effet résumer notre travail comme ceci. Mais en fait non, pas seulement. Nous partons toujours avec un objectif d’optimisation, afin de dégager une valeur ajoutée significative pour nos clients. Et ça, c’est ce qui fait la différence. Pour se faire, nous intégrons les valeurs de notre client, en se fondant pleinement dans son organisation. Les projets menés par MeltOne ont tous une couleur différente car nos clients ont des secteurs d’activité variés (industrie pharmaceutique, secteur bancaire, etc…). Pour mener à bien ces projets, nous formons un groupe pour trouver les meilleures solutions. De ce fait, un consultant MeltOne n’est jamais tout seul ! L’esprit d’équipe est une des valeurs centrales chez Meltone. Chaque MeltOner est impliqué à 100% sur les projets, quel que soit son niveau d’expérience, avec une garantie de montée en compétences indéniable (merci de contacter le SAV MeltOne en cas de défaut majeur). Le champ d’intervention est large, offrant des perspectives d’apprentissage importantes. Pour autant, un MeltOner doit oser entreprendre, il doit être autonome. Il sait mobiliser les ressources nécessaires pour arriver à un résultat satisfaisant. Le regard sur soi, sur ses capacités, sur ses limites, sont des éléments forts pour évoluer. Et en termes d’évolution, il ne tient qu’à toi de faire tes preuves, les efforts sont récompensés.

IV – La suite c’est toi qui voit !

Donc, si on revient à toi cher lecteur.  Est-ce que tu te sens prêt à rejoindre une vraie équipe où ta curiosité sera vivement encouragée, et  où tu seras complètement épanoui ? Nous tenons à te prévenir, ceci ne sera pas facile à digérer, tu auras l’étrange sensation d’aimer ton travail, de rigoler avec tes collègues, et de vouloir continuer cette aventure… Es- tu prêt à relever le défi ? Si c’est le cas, n’hésites pas à postuler à nos offres d’emploi ou à nous contacter directement sur job@meltone-advisory.com.

Si vous souhaitez rejoindre notre équipe, contactez nous directement sur job@meltone-advisory.com.


S/4 Hana Episode 3 : SAP SIMPLE FINANCE, par où commencer ?

Article corédigé par Marcela Varela et Cédric Couëffic.

 

Les pré-requis à Simple Finance ?

La première question à se poser avant de se lancer dans la mise en place et la réalisation d’un projet Simple Finance (à partir d’une base existante ou from scratch) est de savoir quels sont les prérequis en termes d’architecture technique.

Pour faire simple, n’importe quel client utilisant aujourd’hui SAP dans sa version ECC6 et sous une version SAP NetWeaver 7.40, peut prétendre à passer sous Simple Finance, et ce, quel que soit sa version d’EHP et son type de base de données (Oracle, SQL Server, IBM DB2..). Si les critères sont réunis, il faudra alors nécessairement migrer sous une base de données In-Memory HANA et faire une montée d’EHP en version 7 minimum. A partir de là, l’add-on Simple Finance pourra être activé !

Aussi et contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’activer les fonctionnalités du NewGL pour passer sous Simple Finance. Il est tout à fait concevable de passer du GL classique vers Simple Finance. Il faudra néanmoins se passer des fonctionnalités de splitting ainsi que de la comptabilité multinormes (SAP annonce qu’il proposera l’activation ad-hoc des fonctionnalités dans un futur proche). MeltOne vous recommande fortement l’activation du NewGL afin d’éviter de vous fermer des portes dans l’évolution de votre solution.

Attention toutefois, il faut bien séparer l’aspect technique de cette opération, soit l’activation de Simple Finance une fois la base HANA et l’EHP7 installés, de l’aspect fonctionnel de cette opération, soit la migration en tant que telle de l’ensemble des données vers la nouvelle table Simple Finance (la fameuse ACDOCA) et la réconciliation des données post-migration.

Si la première étape parait aisée et peut se réaliser dans un laps de temps relativement court, SAP ayant mis à disposition de ses clients tout un ensemble d’outils et de programmes dédiés pour une migration, la seconde, quant à elle, nécessite un investissement plus important (compter 4 à 6 mois de projet environ).

A noter également qu’il est nécessaire avant d’envisager de passer sous Simple Finance de faire une analyse pré-projet qui vise à :

  1. Analyser les notes OSS (les changements sur la solution sont encore fréquents).
  2. Vérifier la compatibilité des business fonctions et solution Industry afin de s’assurer de leur compatibilité avec Simple Finance et votre contexte.

Selon le type d’implémentation envisagé, le niveau de complexité du projet de migration sera donc différent. Un projet « from scratch » ne nécessitera qu’un effort minimal au niveau technique. La principale problématique sera alors la redéfinition des processus. En revanche le passage d’une base installée existante vers une base SAP HANA Simple Finance est un projet de migration à part entière qui doit être géré en différentes étapes.

Les étapes clés du projet ?

L’étape de préparation est indispensable et vise à recueillir le besoin fonctionnel, analyser les impacts sur les processus existants et redéfinir le reporting de l’entreprise. Durant cette phase, il est également recommandé de passer en revue l’ensemble des fonctionnalités de SAP SIMPLE FINANCE afin de réaliser une étude d’opportunité en vue d’améliorer les processus existants et de profiter des nouveautés offertes par la solution. La formation des utilisateurs finaux aux nouvelles transactions Simple Finance (FAGLL03H, ABAWL,…) se fera également lors de cette phase. Enfin, il faudra lancer les étapes de clôtures et d’extractions des données du système avant l’installation et l’activation de Simple Finance.

L’étape d’installation, comme son nom l’indique, correspond à l’installation de Simple Finance sur la base de données HANA. Lorsque cette étape est réalisée, le système sauvegarde automatiquement l’intégralité des tables existantes afin de pouvoir revenir en arrière si des problèmes sont décelés post-migration.

L’étape de réalisation est l’étape technique consistant à faire le paramétrage de la solution pour la partie comptabilité générale, la nouvelle comptabilité des immobilisations et COPA.

L’étape de migration s’opère via le lancement de programmes standards qui reprennent et retranscrivent les données dans la nouvelle table ACDOCA. Comme indiqué, les spécifiques ne donneront pas lieu à du rework, le système étant capable de « remapper » les champs présents dans les anciennes tables vers les nouveaux.

L’étape de vérification fonctionnelle consiste à s’assurer de la cohérence des données avant et après migration (i.e. réconciliation des données). Elle impliquera principalement les ressources « métiers ».

Etes-vous prêt à passer à Simple Finance ?

Qu’il s’agisse d’une étude de cadrage, du pilotage ou simplement d’une expertise fonctionnelle sur le déroulement d’un passage ou d’une migration de données sous Simple Finance, MeltOne avec ses équipes de consultants formés est prêt à vous accompagner pour faire de votre projet un succès.

Nos domaines de compétence pourront répondre à votre demande qu’il s’agisse :

  • D’un Audit SI en vue d’un passage sous Simple Finance
  • De la définition d’un schéma directeur pour vous aider dans la transformation de votre cartographie fonctionnelle et technique
  • De la réalisation d’un dossier d’architecture SI
  • De la modélisation du data model
  • De l’assistance au pilotage d’un projet Simple Finance
  • De la réalisation fonctionnelle de chaque étape du projet
  • De la formation aux utilisateurs finaux des nouvelles fonctionnalités Simple Finance

Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter par email

mvarela@meltone-advisory.com

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S/4 Hana Episode 2 : Simple Finance, quels changements ?

Article rédigé par Marcela Varela et Cédric Couëffic.

Les changements apportés par Simple Finance sont visibles d’un point de vue technique, mais n’ont pas d’impact considérable au niveau de l’interface de l’utilisateur qui reste, somme toute, classique. Nous avons listé pour vous, les principaux changements rencontrés et bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle permet d’amorcer le panorama et peut donner une idée des principaux changements apportés par Simple Finance.

  • On parlera désormais d’Une seule source de vérité avec l’introduction d’une nouvelle table contenant le détail des écritures comptables et analytiques. Elle permet de gérer les multinormes, le splitting, le détail analytique, ainsi qu’un accès aux données de base. Ceci permet d’éliminer les étapes de réconciliation des données qui sont des tâches fortement consommatrices de temps et à faible valeur ajoutée (les comptables et contrôleurs peuvent respirer !).
  • La « seule source de données » est appelée The Universal Journal (Journal Universel) et contient l’ensemble des enregistrements enrichis de toutes les autres modules SAP (FI-GL, la suite CO et principalement CO–PA, Immobilisations, Material Ledger, …). Par la mise en place de ce nouveau concept et la performance de la base Hana, la mise en place des reporting multidimensionnels est simplifié (par exemple plus besoin de répliquer les données dans d’autres systèmes de reporting).
  • L’essor d’une nouvelle table source, s’accompagne de la disparition d’autres composantes comme les tables de totaux et les tables d’index. En revanche, afin d’assurer la continuité des programmes spécifiques clients, SAP introduit un nouveau concept : Les vues de compatibilité. Ces dernières, correspondent aux vues des tables classiques, qui fonctionnent comme décodeurs et permettent de faire un mapping des champs vers la nouvelle table « ACDOCA ». Autrement dit, les programmes spécifiques qui pointaient sur les anciennes tables et champs, fonctionnent toujours sans aucune modification.
  • Cette uniformisation des tables implique un changement dans la gestion des données de base et, plus particulièrement du compte général et des natures comptables qui sont fusionnés en un seul objet. On retrouve également des nouvelles notions identifiants les pièces et les postes, ainsi que des colonnes supplémentaires et extensibles avec les entrées Coding block (i.e. les dimensions New-GL) et les caractéristiques CO – PA.
  • Une autre nouveauté de Simple Finance est la notion de Appendix ledger permettant de stocker le delta des valeurs sur un autre ledger, donnant ainsi une flexibilité d’ajustement dans le reporting.

Finalement, les changements apportés par Simple Finance impactent davantage l’architecture de la base de données que l’expérience utilisateur. Les opérations transactionnelles ne sont pas bouleversées, bien qu’on retrouve une simplification de celles-ci par le biais de l’implémentation d’une aide à la saisie. En revanche, on peut constater un gain significatif dans l’accès aux données avec un traitement in memory et en temps réel qui facilitent le reporting qui ouvrent les portes à une analyse plus rapide et efficace de l’information.

Etes-vous prêt à passer à Simple Finance ?

Un nouveau projet ou de migration vers Simple Finance se prépare chez vous ? MeltOne est prêt à relever le défi avec vous en vous accompagnant sur toutes les phases du projet.

  • Structurer votre projet Simple Finance (avec migration ou non)
  • Définir l’architecture la plus adaptée à votre contexte (on premise, on cloud)
  • Piloter et mettre en œuvre votre projet Simple Finance

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La trilogie de nos articles S4Hana continue, le prochain opus sera consacré à la migration sur Simple Finance.


S/4 Hana : l’ERP plus rapide, plus efficace et plus transparent

Article rédigé par Marcela Varela, Senior Consultante chez MeltOne Advisory.

Depuis une décennie maintenant, le monde est entré dans une ère digitale où l’accès à l’information en temps réel facilite grandement les échanges entre les différents acteurs économiques de la société. Ce phénomène est présent à tous les niveaux. De l’éducation, à la politique, en passant par la culture mais également en s’immisçant dans le monde de l’entreprise, personne n’y échappe. De plus, les outils connectés ont fourni à l’homo-economicus, autrement dit l’homme rationnel, un accès instantané à un ensemble d’information lui permettant de maximiser son utilité en prenant les bonnes décisions au bon moment. Dans un contexte où la chrono-compétitivité est devenue synonyme de croissance, l’engouement est général.

L’entreprise n’échappe pas à ce phénomène. Cependant les solutions applicatives ne sont pas toujours adaptées pour restituer efficacement et rapidement l’information nécessaire à cette prise de décision. Selon les contextes et les architectures en place, les temps de traitements peuvent être longs. La qualité des données n’est pas optimale en raison d’une multitude de sources complexe à réconcilier (comptables, analytiques, logistiques, etc.), et, par construction, la prise de décision en est ralentie.

L’information structurée est devenue une « denrée rare » et une approche de transformation dans le traitement de l’information s’est imposée. Avec les anciennes technologies, nous étions limités à une analyse « Broad & Deep » ou bien « Speedy & Simple ». Chacune de ses approches ayant ses forces et ses faiblesses mais ne pouvant fonctionner en binôme.

Aujourd’hui, la solution S4/Hana est présentée par SAP comme la réponse à cette dichotomie. La nouvelle solution englobe les fonctionnalités classiques de l’ERP, tel qu’il est connu par l’ensemble des entreprises, tout en étant plus rapide et tourné vers la transparence. S4/Hana est donc la nouvelle version de l’ERP de SAP, plus rapide et plus efficace avec une plateforme SAP Hana, une solution Simple Finance et une nouvelle ergonomie complétée par SAP Fiori.

  • S4/Hana fonctionne exclusivement sur une base de données SAP Hana

Cette architecture modifie l’approche de stockage des données en introduisant une base unique permettant la réalisation des transactions opérationnelles (OLTP – online transaction processing), tout comme l’analyse et la restitution des données (OLAP – online analytical processsing) à travers la fonctionnalité in memory qui augmente la vitesse de traitement et permet de consulter et restituer l’information en temps réel.

  • Simple Finance : vers une rationalisation du modèle de données Finance

La nouvelle solution Financière de SAP, Simple Finance, est l’exemple même de la transformation actuelle dans la structuration de l’information. Les changements ne se trouvent pas au niveau des processus mais bien au niveau de la rationalisation du modèle de données Finance. Nous passons, avec Simple Finance, à une base commune simplifiée, dans laquelle il n’est plus nécessaire de faire des agrégats ni de gérer des réplications de données d’une application à une autre. Toute l’information est stockée et centralisée sur une même plateforme et dans une nouvelle table commune des postes réconciliant le monde de la Comptabilité et du Contrôle de gestion. Cette base est également plus flexible grâce à une structure dynamique et extensible, gérée par colonnes, qui permet de faire des analyses plus détaillées et profondes, tout en gardant un temps de traitement minimal.

Pour illustrer le gain, la Data Footprint d’un ERP SAP dans une base de données classique est estimée à 7.1 TB ; ce même ERP, dans une base Hana, voit sa Data Footprint réduite à 1.8TB. L’estimation de Data Footprint d’un système S4/ Hana est de 0,5 TB, soit 14 fois moins de place de stockage qu’une plateforme classique !

La nouveauté Simple Finance peut donc être résumée en 3 concepts clés : Transparence, Efficacité et Dynamisme. La transparence est rendue possible grâce à l’utilisation d’une seule source de données (one single source of truth) ; l’efficacité est représentée par un traitement en temps réel ; et le dynamisme, est une conséquence des deux précédents. L’information est dite « fiable », complète et disponible en temps réel ce qui permet de faire des analyses et projections détaillées on the fly.

  • Place à l’ergonomie également avec SAP Fiori

L’expérience utilisateur est améliorée en adaptant et en simplifiant les écrans de saisie aux besoins des utilisateurs (KPI, Dashboards, etc.) ; un accès mobile est rendu également possible. Aujourd’hui, il n’existe pas de flux pré packagé dans SAP Fiori pouvant être utilisé directement. Il est donc nécessaire de développer les différents Launchpad afin de profiter pleinement des fonctionnalités offertes telles que : tableaux de bord, saisie de facture, processus de validation, etc. Pour rappel, SAP Fiori est également disponible dans une configuration classique en tant qu’Add-on et dans tous les cas nécessite un effort non négligeable de développement au démarrage.

La suite S4/ Hana est aujourd’hui disponible On Premise ou On the Cloud et devient la nouvelle version de l’ERP. Il est néanmoins nécessaire d’avoir migré sous une base Hana pour profiter de celle-ci.

A présent, seule la couche finance est disponible (Simple Finance), et est compatible avec les modules logistiques classiques. Simple Logistic est dans la road map de SAP et devrait voir le jour courant 2017.

Etes-vous prêt à passer à S4 Hana ?

Vous vous posez des questions sur l’évolution de votre architecture SI ? Vous souhaitez mieux comprendre la nouvelle solution S4Hana et Simple Finance ? Vous souhaitez migrer vers S4Hana ? MeltOne Advisory par le biais de ses équipes SAP certifiées et de nos partenaires sont en capacité de vous accompagner du cadrage à la mise en place de cette nouvelle solution.

Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter par email : mvarela@meltone-advisory.com; bperat@meltone-advisory.com.

La trilogie de nos articles S4Hana continue, le prochain opus sera consacré exclusivement à Simple Finance.

 


CPM Gartner 2016 – What’s New ?

MeltOne a pris le temps d’analyser pour vous le Magic Quadrant 2016 pour les solutions Corporate Performance Management.

Breaking news ! La saison 2016 du Gartner pour les solutions Corporate Financial Management démarre… mais de quoi parlons-nous exactement ?
Petit décryptage, le Gartner classe les progiciels du marché suivant 4 catégories Niche Player / Challenger / Visionnaire / Leader en fonction de deux critères :

  • Leur capacité à exécuter ou fournir la prestation attendue (ability to execute),
  • La complétude de la vision et de la palette fonctionnelle (completeness of vision).

L’acronyme CPM (Corporate Performance Management) couvre plusieurs processus métiers :

  • Consolidation et processus de clôture,
  • Reporting financier, reporting de gestion et communication financière,
  • Budget, élaboration budgétaire et Forecasting,
  • Planification et gestion stratégique (what if analysis, ..),
  • Modélisation et optimisation de la profitabilité.

 

La principale nouveauté de cette saison 2016 ? Deux Quadrants au lieu d’un !

Pour ceux qui ne l’ont pas encore découvert, la version 2016 du Magic Quadrant pour les solutions CPM prend un véritable virage dans son analyse et dans son positionnement. En effet, dans cette nouvelle version il n’y a plus un Magic Quadrant mais deux ! Un pour les solutions FCPM (Financial Corporate Performance Management), et un pour les solutions SCPM (Strategic Corporate Performance Management).

Ce constat fait, il est important de noter que certaines des solutions présentes dans le Magic Quadrant 2015 sont maintenant positionnées dans un seul Quadrant, alors que d’autre restent présentes dans les deux. Pourquoi ce changement ? Le Gartner a voulu séparer les solutions d’aide au reporting et à la publication financière, des solutions de planning et d’aide à la décision.

Ok, mais concrètement ça veut dire quoi ? Que dorénavant nous retrouvons d’un côté les solutions FCPM permettant de supporter les processus de clôtures financières ou de gestion ainsi que la production des reportings associés :

  • Consolidation financière,
  • Reporting financier,
  • Gestion du reporting/des coûts/des prévisions,
  • Gestion des rapprochements/clôtures,
  • Transactions inter-compagnies et publications financières (disclosure management).

Et de l’autre les solutions SCPM permettant de supporter les processus de planification stratégique et de pilotage de la performance :

  • Planification stratégique
  • Déclinaison des objectifs stratégiques en cible opérationnelle
  • Réconciliation planification stratégique / opérationnelle
  • Pilotage opérationnel de la performance (suivi de marge, de l’activité)

 

De notre point de vue, cette nouvelle classification apporte plus de lisibilité aux clients sur le marché très fourni des solutions CPM et permet d’éviter de pénaliser les solutions « spécialisées » par rapport aux solutions plus « généralistes » dans un processus de choix d’outil.

 

Notre analyse de ces deux Quadrants.

  • Sur la vision générale

Outre la dichotomie de l’offre CPM présentée précédemment qui reste la principale nouveauté, nous constatons que les leaders historiques souffrent et sont rattrapés en termes de vision. Ils restent cependant des acteurs solides contrairement à d’anciens challengers ou nich players, qui quittent le Quadrant Talentia notamment. Darwin, quand tu nous tiens !

Les solutions Cloud poussent clairement de plus en plus fort. Est-ce que cela veut dire que les solutions non Cloud n’ont plus d’avenir ? Non, bien au contraire notamment sur des données sensibles où les entreprises hésiteront souvent à se tourner vers du Cloud et préféreront opter pour du on-premise. Concernant l’offre SCPM cela reste encore très embouteillé avec 16 acteurs (pour 10 sur FCPM). Meltone fait le pari que la saison 2017 verra moins d’acteurs au casting… Darwin encore et encore.

  • Sur le positionnement

Certaines solutions gardent un pied dans les deux tableaux : c’est le cas de TAGETIK, SAP (qui rajeunit son offre avec Cloud for Planning), Oracle et Host Analytics qui continuent de couvrir l’ensemble de la palette CPM  – ce qui ravira à coup sur les adeptes du tout en 1 !
D’autres sont clairement positionnées sur un seul de ces tableaux (par exemple Anaplan, qui apparait uniquement sur le SCPM mais avec un très bon positionnement). Enfin, de nouveaux acteurs arrivent en force : c’est le cas de Blackline sur la partie FCPM, qui est portée par sa notoriété sur la partie Fast Close. Pour finir, il y a les gros « gadins » : SAS et IBM reculent, pour parfois même devenir challenger.

MeltOne peut vous aider à faire le bon choix !

MeltOne peut vous accompagner sur toutes les phases de votre projet, des phases amont de cadrage et d’aide au choix d’outil aux phases de mise en œuvre.

Meltone, c’est aujourd’hui des clients satisfaits et des partenariats établis avec les solutions SAP, Anaplan et TAGETIK, toutes trois citées dans les Quadrants FCPM et SCPM.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous : anasri@meltone-advisory.com; fpersonne@meltone-advisory.com


Anaplan's New Release ! What's next ?

Rédigé par Abdelhak Nasri et Laurent Schaub


La seconde release Anaplan de l’année 2016 sera bientôt disponible. Elle présente les évolutions classiques de chaque nouvelle release, de nouvelles Apps, de nouvelles fonctionnalités pour la construction de Dashboard notamment mais également de réelles nouveautés, la première brique de ce qui deviendra, à terme, une vraie gestion du cycle de vie de la solution et la centralisation de la gestion des utilisateurs.

Commençons par une des grandes nouveautés de cette seconde release, la maintenance centralisée des utilisateurs pour l’ensemble de vos Workspaces. Jusqu’ici même les informations de base d’un utilisateur comme son ID, son nom et son prénom étaient gérées au niveau des modèles (un niveau déjà assez fin de paramétrage). Et les informations gérées à ce niveau fin de modèle pouvaient avoir un impact sur l’ensemble du Workspace, c’était le cas par exemple de la coche donnant le rôle de Workspace Administrator. A partir de cette release, la gestion des utilisateurs pourra s’opèrer depuis un écran dédié, indépendant des modèles et workspaces. En un seul clic, vous avez maintenant le pouvoir d’activer ou de désactiver les utilisateurs dans tous vos modèles Anaplan et donc de gérer les évolutions de votre organisation, la création de nouveaux utilisateurs, les changements de rôle, le turnover et les promotions. Cette centralisation de la gestion des utilisateurs vous permet d’améliorer la sécurité de vos données en ayant un meilleur contrôle des accès utilisateurs à vos modèles Anaplan.

Et pour aller un peu plus dans le détail, voici un focus des fonctionnalités offertes par ce nouveau module de gestion centralisée des users :

  • User Drilldown: C’est la possibilité de voir en un clic le détail des informations utilisateurs telles que les ID utilisateur et les différents modèles et Workspace auxquels ils ont accès. Cela doit vous permettre d’avoir une meilleure visibilité des droits utilisateurs et de réaliser plus facilement des audits dans le but d’améliorer la sécurité de votre organisation.
  • Model Drilldown: C’est la possibilité de lancer une analyse par modèle de façon à obtenir rapidement une vision globale des utilisateurs ayant accès à ce modèle, ainsi que leur statut et la date de leur dernière connexion et donc potentiellement de rationaliser vos coûts de licence.
  • Model Categorization: La croissance de votre organisation nécessite de pouvoir classer vos modèles à l’intérieur de votre Workspace. Cette nouvelle fonctionnalité vous permet de catégoriser vos modèles par business fonction, par Apps, ou par environnement (développement vs production). Dorénavant vous pouvez utiliser des fonctionnalités de tri et de filtre pour trouver facilement vos différents modèles à l’intérieur de la console d’administration.

A noter : cette évolution est disponible à la carte. C’est-à-dire qu’elle ne sera pour le moment pas appliquée par défaut mais seulement si vous en faites la demande à support@anaplan.com.


La seconde grande nouveauté de cette release est ce que les Anaplaners appellent « Application Lifecycle Management » ou ALM.

« The future of models : Separating data from structure »

Ce n’est pas encore la révolution attendue pour la gestion de vos environnements (gestion d’un environnement de développement dédié et transport du paramétrage vers un environnement de production) mais c’est un premier lot de fonctionnalités qui doit à terme nous amener vers ce mode de fonctionnement cible. Fonctionnement qui devrait donc être disponible dans une prochaine release. Avant fin 2016 peut-être ?

Mais en quoi consiste concrètement cette première « brique » ? Avec cette release, Anaplan met à votre disposition trois nouvelles fonctionnalités :

  • La première fonctionnalité : « Mark a list as Production Data » vous permet dorénavant de faire la distinction entre une liste de type paramétrage devant être gérée dans un environnement de développement et une liste de type référentiel pouvant être maintenue directement dans l’environnement de production. Dans une prochaine release, Anaplan permettra de synchroniser la structure de paramétrage de votre modèle entre l’environnement de développement et celui de production sans impacter les données de production. En clair, vous aurez la possibilité de transporter les listes identifiées comme du paramétrage sans impacter celle maintenues directement en production. Attention toutefois à ces listes maintenues en production, en effet les items de ces listes ne pourront pas être appelés dans les formules d’un module. Pour le moment, Anaplan ne donne pas de précision concernant l’utilisation des propriétés de ce type de listes dans les formules d’un module (à confirmer à l’utilisation).
  • La seconde fonctionnalité « Take Models Offline » est, comment son nom l’indique, l’ajout d’un mode Offline dans la console de gestion des modèles. Ce mode Offline permettra de bloquer facilement l’accès à votre modèle lorsque vous réaliserez des opérations de maintenance sur la structure de votre modèle. Le modèle restant bien entendu complétement accessible au Workspace Administrators.
    Dorénavant, « An ‘active’ model is one that is not locked nor archived » !
  • La troisième concerne l’amélioration de la connectivité entre les Workspaces d’un même client. Jusqu’à maintenant vous pouviez facilement mettre en place des imports de données entre deux modèles à l’intérieur d’un même Workspace via la fonctionnalité d’import de données. Mais cette fonctionnalité ne proposait pas l’import à partir d’un modèle d’un autre Workspace. Et bien à présent c’est possible avec cette nouvelle release. Vous serez donc en mesure d’importer des données de l’ensemble des modèles auxquels vous avez accès. Ceci inclut les imports (ou liens) à partir des listes, des modules ou des vues. Au-delà de la fluidité évidente apportée par cette connectivité inter-workspace, ce qu’il faut retenir de cette fonctionnalité c’est qu’elle accroit la capacité d’Anaplan à s’adapter à votre structure d’entreprise. En effet cette fonctionnalité apporte une solution concrète à des besoins de ségrégation de votre applicatif, que ce soit par zone géographique ou par fonction de l’entreprise. Sans régression sur les capacités d’échanges et de synchronisation de données déjà offertes.

 


Comme dans toute release, il y aussi les évolutions qui permettent d’améliorer par petites touches l’expérience utilisateur des Anaplaners. Anaplan prend en compte les retours des utilisateurs et Anaplaneurs. Cela mérite d’être souligné !

 « Conditional Formatting Enhancements »

Un assouplissement dans la gestion de la mise en forme conditionnelle de vos tableaux. Plus besoin de passer par votre module et republier votre vue pour modifier la mise en forme conditionnelle de vos tableaux. Vous pourrez désormais le faire directement depuis votre dashboard. Les mises en forme conditionnelles de vos dashboard peuvent maintenant être complétement indépendantes de celles utilisées dans les modules. Si vous avez plusieurs tableaux basés sur le même module dans votre dashboard vous pouvez leurs appliquer des mises en forme conditionnelles différentes.

« Dynamic Chart Selection »

Que celui qui n’a pas pesté devant ses graphiques qui ne se mettaient pas automatiquement à jour dans ses Dashboard lève le doigt ! Un nouveau client ? Et hop il fallait aller dans son module régénérer le graphique pour le réimporter dans son Dashboard de suivi du revenu par client…

Et bien grande nouvelle ! Avec cette nouvelle release c’est terminé, dorénavant les graphiques se mettront à jours automatiquement dans vos Dashboard et ça, même si ça peut paraître trivial pour certains, pour l’utilisateur Anaplan que je suis, c’est une grande nouvelle !

« Dashboard Designer Usability Enhancements »

Anaplan a écouté les retours de ses utilisateurs et propose des améliorations dans la navigation pour sa fonctionnalité de design de dashboard. En vrac, masquer le panneau de propriétés en mode design, sauvegarder et quitter le mode design en une seule action, sauvegarder en « run time » mode, masquer l’option Open source Module pour les tableaux.

« New Funnel Chart »

Un nouveau graphique de visualisation du pipeline des ventes par étape de réalisation (consultation, prospect, qualifié, négociation, proto, …).

« Map Chart Enhancements »

De nouvelles cartes pays sont disponibles pour vos analyses par zones géographiques (Australie, Nouvelle Zélande, France).

Et bien entendu, comme dans chaque release, il y a plein de nouvelles Apps à découvrir sur l’App Hub Anaplan : https://apphub.anaplan.com.


En conclusion, cette release apporte les premières pierres à de réels changements fortement attendus par la communauté des Anaplaners (gestion d’environnements et gestion centralisée des utilisateurs). Par contre, nous attendons toujours la fonctionnalité de chat interne qui a été annoncée au Hub Anaplan 2015 et qui apporterait une réelle touche collaborative au produit. Fonctionnalité qui pourrait être accompagnée d’un espace permettant de gérer une base documentaire collaborative ou d’un partenariat avec une base de gestion documentaire en ligne (Drive par exemple…).

Au niveau de l’expérience utilisateur, cette release améliore sensiblement la fonctionnalité de création des dashboard en venant corriger certains points négatifs de la précédente version. Nous attendons maintenant avec impatience la fonctionnalité qui permettra de faire des sélections multiples dans les menus déroulant sur des items de listes (notamment période et version) dans les entêtes de tableaux.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de précisions ou si vous avez des questions sur cette nouvelle release  lschaub@meltone-advisory.com / anasri@meltone-advisory.com.

MeltOne Advisory, Anaplan’s Partner.


Etes-vous prêt pour répondre aux enjeux des IFRS 9 ?

Par Baptiste Grandjean et Adriano Mazzalovo


La norme IAS 39 est ouvertement critiquée depuis la crise financière de 2008 à cause de son inadéquation vis à vis de la réalité pour la gestion des instruments financiers. L’objectif principal de la norme IFRS9 est donc de remanier les principes de cette norme comptable internationale.

La version finale de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été publiée le 24 juillet 2014, elle sera applicable pour les exercices ouverts à partir du 1er janvier 2018 (sous réserve de l’adoption par la Commission Européenne). Le marché attend l’adoption de cette norme par la Commission Européenne avec une forte possibilité de report pour les activités d’assurance. En effet, l’application de la norme IFRS 9 pour les assureurs européens demeure incertaine, en raison de la correspondance requise avec la future norme IFRS 4 sur le contrats d’assurance. 

La norme se compose de 3 phases distinctes :

  • Phase 1 : Classement et évaluation des actifs et des passifs financiers
  • Phase 2 : Remplacement du modèle de pertes avérées par un modèle de pertes attendues
  • Phase 3 : Modification des principes de couverture

 

Il est nécessaire d’être en mesure d’estimer les différents impacts fonctionnels et applicatifs d’une telle mesure et de les communiquer aux différentes parties prenantes. Une coopération entre les différents départements est indispensable, car bien que la norme publiée par l’IASB soit comptable, les sociétés doivent faire évoluer leur système d’information afin de revoir le classement et l’évaluation des actifs financiers dans la phase 1 et avoir une nouvelle approche de provisionnement pour la phase 2.

 


La phase 1


Elle introduit de nouveaux critères d’analyse dans le classement et l’évaluation des actifs financiers. Ainsi, afin de définir dans quelle catégorie se situe un instrument financier (juste valeur par résultat, juste valeur OCI ou coût amorti), il faut tester le caractère basique / non basique du contrat ainsi que l’intention de gestion. Le caractère basique indique qu’il s’agit uniquement d’un flux de trésorerie avec remboursement du capital et des intérêts sur le principal restant dû. C’est la combinaison de ces deux critères qui déterminera l’affectation dans l’une des trois catégories.

La norme a pour but d’affiner la classification et l’évaluation des actifs financiers à travers le modèle économique dans lequel ils sont gérés, ainsi que leurs flux de trésorerie. Il faut donc mener une analyse pour être en mesure d’évaluer les incidences de la classification des actifs financiers selon la norme IFRS 9. L’ensemble des améliorations apportées (business model, caractéristiques des flux) impliquent pour les établissements d’élaborer un diagnostic comptable de leur portefeuille d’instruments financiers.

Les principaux travaux à réaliser dans cette phase :

  • Revue du périmètre des actifs évalués uniquement à la juste valeur,
  • Analyse de la reclassification de la norme IAS 39 à la norme IFRS 9,
  • Analyse et documentation des principes de classification basés sur l’analyse du business model et des caractéristiques des flux de trésorerie,
  • Etude des impacts au niveau du plan de comptes, de la collecte des informations, de l’alimentation des différents systèmes.

 


La phase 2


La crise a permis de mettre à jour des problèmes dans la comptabilisation des pertes par les établissements financiers. Avant la crise, il était impossible de passer une provision sans un défaut de paiement.  La nouvelle norme IFRS 9 va permettre l’enregistrement d’une provision s’il existe un risque de crédit, afin d’avoir une anticipation possible des pertes. La norme IFRS 9 introduit un nouveau modèle de reconnaissance des dépréciations des instruments de dettes (et de prêts), basé sur les pertes de crédit attendues  (IAS 39 : pertes de crédit avérées).

Les principaux travaux à réaliser dans cette phase :

  • Identification des actifs éligibles à la phase 2 sur les provisions pour dépréciation relatives aux instruments de dettes qui ne seront pas classés en Juste Valeur par résultat,
  • Déterminer une méthodologie de provisionnement,
  • Etude des impacts dans les SI pour permettre le passage d’un actif entre les différentes phases de la phase 2 du projet IFRS 9 (c’est à dire l’Evolution de la qualité de crédit de l’actif depuis la comptabilisation initiale).

 


La phase 3


Le volet sur la phase 3 concernant la comptabilité de couverture n’est pas encore stable car celui-ci va faire l’objet d’un projet dédié au niveau de l’IASB. La phase sur la comptabilité de couverture va être découpée en 2 projets :

  • Un projet sur la comptabilité de couverture macro,
  • Un projet sur la comptabilité de couverture micro.

Il faut maintenir la comptabilité selon la norme IAS 39 dans l’attente de la publication sur cette partie. Nous reviendrons vers vous une fois cette phase publiée par l’IASB.

 


Et notre rôle dans tout ça ? Vous aider à établir un diagnostic des impacts sur votre SI.


En effet, il existe de nombreux défis inhérents à la mise en place de l’IFRS 9, nous en avons listé quelques uns sur lesquels MeltOne peut vous accompagner :

  • Faire un recensement des applications impactées à partir de la cartographie des SI,
  • Mener un diagnostic métier sur l’ensemble des produits pour distinguer les actifs qui ne changent pas de classification suite à l’application de la norme (impacts SI limités) de ceux qui devront changer de classification (impact SI plus significatif),
  • Répondre aux nouveaux besoins de classification et valorisation des instruments financiers (phase 1), en intégrant également des comptes de provision pour les actifs soumis à un calcul de dépréciation pour risque de crédit,
  • Etre en mesure de faire une liste des actifs impactés dans les SI (nombre de contrats, encours….),
  • Adapter le plan de comptes à partir des nouveaux besoins en reporting,
  • Établir une correspondance entre les produits et les plans de comptes pour faciliter le déploiement des évolutions IFRS 9 phase 1 dans les SI.

 

La mise en place de la norme IFRS 9 va impacter fortement l’ensemble des métiers des institutions financières. Les enjeux sont multiples, et ne se réduisent pas à une simple évolution comptable, les impacts sur le SI ne sont pas négligeables. Dans ce contexte, les institutions financières doivent anticiper et lancer, dès à présent, les actions nécessaires pour être en capacité de respecter les jalons fixés par le régulateur.

MeltOne Advisory dispose d’une forte expérience de ce type de problématiques qui, combinée à notre expertise des systèmes d’information, nous permet de vous accompagner efficacement sur toutes les phases de ce projet, de l’évaluation des impacts à la mise en œuvre dans votre SI.

Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter : l’équipe MeltOne se tient à votre entière disposition.

amazzalovo@meltone-advisory.com / bgrandjean@meltone-advisory.com


MeltOne advisory au marathon des métiers ICN Business School !

Vincent Bayle, Responsable des relations écoles chez MeltOne Advisory, revient en texte et en image sur cet événement.


Paris le 4 février 2016, rendez-vous de bon matin Gare de l’Est avec Franck Personne Partner chez MeltOne Advisory direction Nancy par le train de 8h13. Notre mission ? Aller à la rencontre des étudiants au marathon des métiers organisé par le service Carrières et Stages d’ICN Business School. Quelques grands noms sont également présents à ce marathon (Crédit Agricole, EDF, groupe Lactalis, EY, Total, Décathlon, KPMG,…).

MeltOne a rendez-vous à 11h30 avec les étudiants de 1ère et 2ème année pour animer une conférence. Le thème ? « La gestion de projet, et l’évolution des systèmes d’informations dans les directions financières » Vaste programme !. Nous en avons certainement perdu quelques-un(e)s en route mais dans l’ensemble nous avons senti un réel intérêt des étudiants pour les métiers du conseil.

Nous partageons avec vous le retour de Jennifer MALGOUVERNE Responsable Service Carrières et Stages – ICN sur notre intervention :

 « Votre expertise et votre partage d’expérience ont permis à nos étudiants de découvrir les métiers qu’ils pourront exercer à l’issue de leur cursus et d’obtenir de précieux conseils pour la préparation de leur carrière. Les retours que nous avons déjà eus des étudiants sont très positifs, ils soulignent notamment l’aspect très concret des informations données et une réelle réflexion sur la réalité du marché. »

De notre côté, ce fut une expérience agréable, aussi enrichissante que brève. Fin de la présentation 12h30… retour à Paris prévu par le train de 13h40. Nous avons quand même pris le temps d’échanger avec les étudiants et de passer dire bonjour à Sabrina étudiante ICN (en photo) qui va nous rejoindre début avril. 

MeltOne a cherché à nouer un partenariat privilégié avec certaine écoles dont L’ICN Business School. C’est dans ce cadre que nous allons prochainement accueillir 2 stagiaires de fin d’études. Le stage de fin d’étude est pour nous un véritable tremplin pour décrocher un poste de consultant au sein de MeltOne Advisory.

Vous aussi rejoignez nos équipes en postulant à job@meltone-advisory.com !

Vincent Bayle – Senior consultant MeltOne Advisory

vbayle@meltone-advisory.com


Solvency II et l'art de maîtriser sa communication XBRL !


Par Baptiste Grandean – Consultant MeltOne Advisory- bgrandjean@meltone-advisory.com


Dans le cadre de la réglementation Solvabilité II, l’Autorité Européenne des Assurances et des Pensions Professionnelles (AEAPP, ou EIOPA en anglais) exige des assureurs européens la production de nouveaux reporting financiers appelés QRT (Quantitative Report Templates). Ils doivent permettre aux régulateurs européen et nationaux de contrôler, entre autres, si le niveau des fonds propres de l’assureur est suffisant pour couvrir ses engagements vis-à-vis de ses clients. Mais attention, pas question de les présenter et de les communiquer n’importe comment !

Depuis janvier 2016, le pilier 3 de Solvabilité II oblige ainsi les assureurs à remettre tous leurs rapports au format XBRL (eXtensible Business Reporting Language), un langage informatique spécialement développé pour l’échange de rapports financiers par voie électronique.

Les entreprises concernées se trouvent alors face à un défi de taille. Elles doivent non seulement identifier et codifier de façon univoque chaque information (ou cellule) des QRT dans le respect de la dernière taxonomie en vigueur, mais également passer avec succès l’ensemble des contrôles taxonomiques requis par l’EIOPA. Soit une batterie de contrôles destinés à assurer la cohérence des données communiquées (inter et intra agrégats). L’opération est d’autant plus complexe que pour produire un même tableau de reporting, les diverses entités d’un même groupe peuvent avoir utilisé des outils différents. Pour ajouter à la complexité de l’exercice, certains QRT du pilier 3 -comme l’AS-D1 (ou S.06.02 pour les experts), qui exige des informations détaillées sur les actifs financiers- correspondent à des milliers de lignes de spécifications.

En plus de cela, l’assureur doit tenir compte, pour ses remises solos, des attentes propres à chaque régulateur national. L’EIOPA met pour cela à disposition des assureurs un outil permettant d’encapsuler les données du fichier électronique au format XBRL avec un « en-tête » et un « pied de page ». Les en-têtes peuvent être différents d’un pays à l’autre, chaque régulateur ayant ses propres exigences. Il faut donc que les assureurs soient en mesure de gérer, pour les remises solos, un encapsulage XBRL spécifique pour différentes entités d’un même groupe (sélection d’un point d’entrée taxonomique, encodage des caractères, remplacement de l’unité monétaire, …). L’outil de l’EIOPA permet également de s’assurer de la validation des contrôles taxonomiques. Mais comme l’ont mis en évidence les rapports remis en 2015 aux régulateurs sous forme de tests grandeur nature, il est souvent difficile de se familiariser avec ces contrôles. Et il n’est pas toujours évident d’interpréter leur résultat, car les messages d’erreurs ne sont pas toujours très explicites.

C’est là que MeltOne Advisory intervient, pour vous accompagner dans les différentes étapes de ce nouveau processus, vous permettre d’appréhender plus facilement ces problématiques et aider vos équipes à monter progressivement en compétence. En effet, de par nos expériences d’AMOA lors de remises XBRL pour différents pays de l’Union Européenne, nos consultants :

  • > Sont en capacité d’interpréter, au sens métier, les contrôles mis en place par l’EIOPA.
  • > Savent identifier rapidement les origines d’un problème dans la chaine du SI et ce grâce à leur connaissance et leur vision synthétique de l’ensemble des contrôles EIOPA. Exemple type d’erreur rencontrée, une incohérence fonctionnelle entre différents agrégats comme le montant de l’Excess of assets over liabilities entre le Bilan et les fonds propres.
  • > Sont capables d’appréhender les différentes problématiques techniques liées à une remise XBRL. L’EIOPA peut par exemple, faire un retour KO sur une enveloppe XBRL transmise par un régulateur pour différentes raisons. Comme par exemple la non-conformité du format technique (« Filing Rules») concernant les codes LEI ou ISIN.

Cette connaissance transverse du processus, alliant compétences métiers et techniques, doit vous permettre de gagner en efficacité et en qualité au moment de la communication de votre reporting Solvency aux régulateurs et donc de générer des économies non négligeables sur la charge de travail nécessaire.

Nos consultants peuvent également accompagner vos équipes lors des prochaines évolutions de la réglementation et de la taxonomie, afin d’identifier les impacts de ces changements sur votre SI.

Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter : l’équipe MeltOne se tient à votre entière disposition. contact@meltone-advisory.com

Baptiste Grandjean

Consultant MeltOne Advisory

bgrandjean@meltone-advisory.com